Presque deux mois après le démarrage de l'année scolaire 2016/2017, des lycées demeurent sans enseignants pour certaines matières. Il en est ainsi du lycée Tarek Ibn Ziad, à Aïn Taya (banlieue est de la capitale) qui n'a pas encore trouvé d'enseignants de langue française pour les adolescents qui y sont inscrits. Les parents d'élèves ne veulent plus rester passifs devant cette situation, qui pénalise lourdement les classes de terminale notamment. Ils interpellent le directeur de l'éducation de l'est d'Alger ainsi que la ministre de l'Education nationale sur le problème. "Chaque année, nous sommes confrontés aux mêmes désagréments dans ce lycée. Au-delà du fait qu'ils accusent un retard dans l'enseignement de cette matière, qui se solde par des faiblesses dans le niveau, nos enfants se retrouvent dans la rue à l'heure du cours de français. Qu'on recrute un contractuel, et le problème est réglé. L'Algérie ne manque pas d'universitaires et d'ingénieurs qui sont au chômage et qui sont capables d'enseigner le français aux lycéens", assènent les parents qui ont pris attache avec Liberté.