Quatorze risques majeurs sont répertoriés par les Nations unies, dont certains concernent directement l'Algérie tels que les tremblements de terre, les incendies, l'invasion des criquets, sans compter les risques industriels ; une préoccupation dont l'Algérie doit maîtriser la gestion et la prévention. Une connaissance à acquérir et à partager avec les autres pays. C'est ce qu'a prôné, hier, Chérif Rahmani, ministre de l'aménagement du territoire et de l'Environnement en présence d'ambassadeurs de plusieurs pays. Une vidéo-conférence, à partir du Centre d'études et recherche nucléaires sis en Suisse, concernant la prévention et la gestion des risques à travers des données satellitaires, a été projetée au département de l'environnement. C'est ainsi qu'il a été mis en évidence l'expérience de l'Unosat (organisme des Nations unies des satellites et le projet de coopération avec l'Algérie). Le projet en cours de validation portera sur un programme d'appui et d'accompagnement à la mise en œuvre de l'option des Hauts-Plateaux au niveau de la région Centre, notamment de la ville nouvelle de Boughzoul. Deux territoires ont été sélectionnés, dont celui des Hauts-Plateaux qui présente toutes les caractéristiques lui permettant de répondre aux enjeux de développement et de renforcement de l'attractivité et la compétitivité de la région et de veiller à l'équité et la stabilité des populations rurales. L'autre territoire est situé dans la région nord du pays, à l'extrême ouest de la wilaya d'Alger, constitué par les deux communes de Zéralda et de Staoueli, appartenant à la zone littorale et subissant actuellement de grandes pressions d'urbanisation incontrôlée et d'agressions multiples qu'il s'agit de préserver en tant que zone de tourisme. N. S.