Les autorités communales de Bouira, à leur tête le P/APC, ont complètement négligé les espaces verts et autres lieux de loisirs. Ainsi, les espaces récréatifs sont encore et toujours de simples vœux pieux, et les espaces verts hérités de l'époque coloniale se dégradent à vue d'œil. Depuis sa prise de fonction à la tête de l'Assemblée communale de Bouira, le maire et son staff n'ont non-seulement pas créé des lieux de détente et de loisirs, mais pis encore, ils ont laissé à l'abandon les rares jardins publics de Bouira. Pourtant, en 2013, date de son installation après la démission du maire dûment élu, le P/APC de Bouira s'était engagé à faire de la création des espaces verts et de loisir à Bouira l'une de ses priorités. "Pour ce qui est des espaces de loisirs, nous avons pris la décision de créer des mini parcs aquatiques avec des piscines et autres toboggans. Ils seront implantés au niveau du quartier de l'Ecotec, de la cité des 250-Logements, la cité Zerrouki et d'autres quartiers de la ville", a-t-il affirmé en juillet 2013. Quatre ans plus tard, il est plus qu'évident que le maire est son équipe communale ont échoué dans ce projet. Pourtant ce ne sont pas les moyens financiers qui manquent. En effet, pas moins de 20 millions de dinars ont été octroyés dans le cadre des divers plans communaux de développement (PCD) afin de créer de nouveaux espaces verts et 5 autres millions de DA pour entretenir ceux qui existent déjà. Cependant, force est de constater que cette somme a servi à tout sauf à son but initial. Le jardin public Gouizi-Saïd, sis à la cité des 130-Logements de Bouira (ex-cité Ouest), est l'un des exemples de cet abandon. Cet espace de détente a été transformé, au fil du temps, en un véritable dépôt d'ordures en tous genres. En effet, les sachets, les gobelets et autres emballages en plastique jonchent cette placette. Les haies de petits arbustes, qui bordent ce lieu, sont complètement saccagées. Les palmiers de type Washington, plantés aux quatre coins de ce site, sont dans une situation lamentable. Les espaces verts implantés à travers les cités des 250-Logements, l'Ecotec et Sorécal, se trouvent également dans un état des plus déplorables.