À l'appel des 5 organisations estudiantines, dont l'AREN, l'ONSE, l'UGEL et l'UGEA, les protestataires ont littéralement pris d'assaut le siège du DOU pour dénoncer les conditions précaires dans lesquelles ils sont pris en charge au niveau des cités résidentielles. Les étudiants des 5 résidences (filles et garçons) relevant de la direction des œuvres universitaires (DOU) de Sidi Amar (Annaba) ont observé un mouvement de grève, hier, pour protester contre leurs conditions d'hébergement, et ce, pour la 3e fois, après s'être mis en grève le 31 octobre dernier et le 2 du mois de novembre en cours. Ainsi, à l'appel des 5 organisations estudiantines, dont l'AREN, l'ONSE, l'UGEL et l'UGEA, les protestataires ont littéralement pris d'assaut le siège du DOU pour dénoncer les conditions précaires dans lesquelles ils sont pris en charge au niveau des cités résidentielles. Il s'agit surtout de transport, de restauration et d'hébergement. Dans des communiqués rendus publics avant-hier, les représentants des étudiants n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère avec le directeur du DOU, l'accablant d'être à l'origine de tous leurs soucis. Les représentants des organisations estudiantines exigent unanimement et en urgence le départ de celui-ci. "Les étudiants dépendant de cette direction souffrent d'une situation qui n'existe nulle part ailleurs en Algérie. Malgré la disponibilité sur le papier d'une flotte étoffée de bus de transport, sur le terrain ce sont plutôt les véhicules conventionnés avec la direction qui font la parade. En matière de restauration, incontestablement la viande rouge est devenue une denrée rare. Alors en ce qui concerne l'hébergement, certaines chambres ont l'allure plutôt de bicoques éventrées par les aléas du temps", lit-on dans un communiqué adressé aux plus hautes instances du pays. Les insuffisances évoquées par les étudiants ne s'arrêtent pas là. Ils se disent confrontés également au blocage d'une part du système wifi pour la connexion internet, et de l'autre l'interdiction d'accès aux salles de sport, pénalisant ainsi les étudiants de la pratique sportive. Ils dénoncent également le gel des opérations de restauration lesquelles n'ont jamais été lancées. Comble de l'ironie, précise-t-on dans un communiqué, les portes de ces infrastructures n'ont jamais été fermées, notamment aux agents de la police et des cadres de Sonelgaz entre autres. Les étudiants et leurs organisations sont unanimes : ils promettent de poursuivre leur combat jusqu'à satisfaction complète de leurs revendications par le ministre de l'Enseignement supérieur. BADIS B.