Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, en marge de sa dernière visite de travail à Oran, a déclaré à Liberté qu'"il faut trouver une solution à cette situation". Comment ? Et Quand ? Nous n'en saurons pas davantage. L'embellie financière des dernières années a permis la remise à niveau d'infrastructures sportives et de loisirs et, du coup, des dizaines de projets de stades Matéco et autres aires de jeux ont été réalisés à travers les 26 communes de la wilaya d'Oran. Cependant, la plupart de ces infrastructures sont livrées à l'anarchie. "Il n'y a ni gardien ni responsable qui gère ces stades Matéco à part quelques exceptions, comme c'est le cas du stade situé près de la Cnas d'Oran", confient d'anciens sportifs. Face à cette situation, le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, et en marge de sa dernière visite de travail à Oran, a déclaré à Liberté qu'"il faut trouver une solution à cette situation". Comment ? Et quand ? Nous n'en saurons pas davantage. Autre défaillance, celle des différents aménagements réalisés dans plusieurs nouveaux pôles urbains distribués il y a juste une année où les aires de jeux et les espaces verts ont été vandalisés et les stades de proximité dégradés à cause de la surexploitation du tapis synthétique. "C'est à la DJS ou aux APC de prendre en charge ces infrastructures au profit des habitants de ces cités", s'insurge un groupe de jeunes. En effet, grillage défoncé, pelouse endommagée ou encore une occupation anarchique des lieux poussent le simple citoyen à la répulsion face au gaspillage des deniers publics surtout quand on sait que le coût d'un stade Matéco dépasse le milliard de centimes. Entrant dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie des Oranais, ces réalisations risquent de disparaître à jamais pour transformer une cité en bidonville. "L'OPGI aussi doit s'impliquer puisqu'il s'agit de logements sociaux", suggère un habitant de la cité des 500-Logements à Oued Tlélat, inaugurée l'année dernière. NOUREDDINE BENABBOU