L'équipe nationale de football ne jouera pas de match amical avant la CAN- 2017, du moins pas avant le regroupement qui précédera le début de la compétition, prévue du 14 janvier au 5 février, pour une raison toute simple : la FIFA n'a pas programmé de dates pour les rencontres amicales internationales pour le mois de décembre. Et quand bien même la FAF tenterait de négocier une joute amicale contre une équipe africaine, cela s'avérera à coup sûr contre-productif, dans la mesure où les clubs européens refuseront de libérer leurs joueurs en dehors des dates FIFA. "À quoi sert de jouer un match amical quand vous avez 90% de l'effectif absent", souligne un responsable de la FAF. En revanche, l'organisation d'un match amical avant le départ pour le Gabon reste plausible, puisque les clubs seront obligés de libérer leurs joueurs 14 jours avant le début de la compétition, soit au 1er janvier, mais la FAF semble privilégier, selon nos sources, l'option de matches d'opposition à Sidi Moussa même, contre des clubs de Ligue 1. "L'EN entrera en stage d'avant la CAN dès le 2 janvier. L'ensemble des joueurs sera présent à l'entame du stage, et ce, conformément à la réglementation de la FIFA qui oblige les clubs à libérer les joueurs 14 jours avant le début de la compétition. Aucune dérogation ne sera accordée. Durant le stage, les joueurs subiront des tests de dopage pour prévenir tout risque, des tests physiques, avant d'étamer la préparation tactique avec au menu deux à trois matches contre des clubs de Ligue 1. Ensuite, le 12 janvier, l'EN s'envolera vers le Gabon par avion spécial, soit 3 jours avant le premier match contre le Zimbabwe, prévu le 15 janvier à Franceville", explique notre source. Côté effectif, notre source ne s'attend pas à des changements notables dans la liste des 23 pour la CAN. "En dehors d'un ou deux joueurs, la liste sera puisée de l'effectif actuel, car Leekens n'a pas le temps pour faire beaucoup d'essais. Cependant, deux ou trois joueurs seront testés en défense pour tenter de régler le problème défensif", indique notre source. "Nous devons oublier la défaite face au Nigeria et les éliminatoires du Mondial 2018 en Russie et penser à ce qui est très proche, à savoir la CAN 2017 au Gabon. C'est un challenge très intéressant pour notre équipe nationale qui jouera ses chances à fond et pourquoi pas revenir avec le trophée à Alger", a déclaré récemment à la presse Mohamed Raouraoua. L'Algérie débutera la phase de poules le 15 janvier face au Zimbabwe, un adversaire qui privilégie plutôt un football anglo-saxon basé sur une présence physique et de longs ballons. Les Verts ont un mauvais souvenir face à cette équipe, qui avait battu les camarades de Hocine Achiou lors de la CAN 2004 en Tunisie. Pour le deuxième match, les Algériens affronteront le 19 janvier la Tunisie, dans un derby maghrébin. Ce genre de match n'est jamais gagné d'avance, sachant que les voisins de l'Est restent sur une victoire face aux Algériens. Le troisième adversaire, le 23 janvier, en l'occurrence le Sénégal, qui vient de déloger l'Algérie de la deuxième place au classement Fifa, allie présence physique et technique, doublé d'une culture tactique apprise dans les écoles de formation françaises. Ce sera le plus redoutable adversaire, surtout que les Lions de la Teranga gardent toujours en mémoire leur défaite (2-0) lors de la dernière édition face aux camarades de Mahrez. SAMIR LAMARI