Dans un entretien publié hier dans le quotidien français Le Monde, le général Michael Flynn, l'un des principaux conseillers de politique étrangère du candidat Donald Trump, devenu depuis le 8 novembre dernier le successeur de Barack Obama à la Maison-Blanche, a abordé la question des interventions militaires des Etats-Unis et de certains pays de l'Europe en Afghanistan, en Irak, en Syrie et surtout en Libye, en se référant à l'histoire de l'Algérie. "J'ai étudié la guerre d'Algérie. La leçon que j'en tire est qu'il est difficile de s'imposer à une population locale qui ne veut pas de vous. Dans les guerres, ce ne sont pas les états-majors qui décident de la victoire, ce sont les populations", a-t-il évoqué, en sous-entendant en filigrane que lesdites incursions militaires ne sont vraisemblablement pas un choix judicieux puisque les populations locales s'insurgent contre l'occupation étrangère même sous le prétexte démocratique. Ce n'est pas la première fois que de hauts responsables américains s'inspirent de l'expérience algérienne dans sa lutte contre le colonisateur. La bataille d'Alger a été étudiée pour comprendre les subtilités et les mécanismes des conflits armés en milieu urbain.