Les arrestations d'individus, impliqués dans divers crimes et délits, ont enregistré, durant le mois d'octobre dernier, une sensible hausse dans le Grand-Alger. C'est ce qui ressort du bilan établi par la Sûreté de la wilaya d'Alger qui a révélé, hier, dans un communiqué transmis à Liberté, que 3655 personnes ont été interpellées dans le cadre de la lutte contre le crime sous toutes ses formes. Ainsi, les 13 Sûretés de daïras d'Alger ont traité 3145 affaires, dont 1168 enquêtes judiciaires liées au trafic de drogue et 340 autres affaires liées à la commercialisation de psychotropes. Aussi, les enquêtes liées à l'atteinte à l'économie et aux biens ont enregistré une nette hausse avec 135 enquêtes élucidées par la brigade économique et financière (BEF) relevant de la Sûreté de la wilaya d'Alger. Par ailleurs, ce bilan fait état de 628 affaires liées à la chose publique. En revanche, les mêmes services ont enregistré une baisse sensible des affaires liées à la détention et l'usage des armes blanches prohibées, avec seulement 340 cas, et ce, à cause des rafles et des descentes inopinées opérées dans les cités et les quartiers d'Alger, notamment, à El-Harrach et à Baraki. En termes de saisies, les policiers ont récupéré, durant la même période, 27 kg de drogue, 7 510 comprimés psychotropes, 493 g de cocaïne et 2 g d'héroïne. Au chapitre de la sécurité routière, le bilan fait état de 17 279 infractions routières, mais aussi de 4 570 retraits de permis de conduire. Toutefois, les accidents de la circulation sont en nette baisse à Alger, avec seulement 62 accidents faisant 62 blessés et 2 morts. Même si ce bilan ne fait pas référence, il faut savoir que durant la période allant du 1er au 20 novembre, pas moins de 300 personnes ont été appréhendés pour avoir érigé des parkings sauvages. En ce sens, le plan tracé par la Sûreté de la wilaya d'Alger pour endiguer ce fléau a permis aux collectivités locales de récupérer plusieurs espaces pour instaurer des parkings réglementés et payants, créant des postes de travail aux jeunes sans emploi. Farid Belgacem