Les représentants du collectif des acquéreurs de la coopérative immobilière Orchidée de Bou-Ismaïl, dans la wilaya de Tipasa, sont revenus, hier, à la charge pour interpeller les pouvoirs publics sur ce qu'ils considèrent comme une injustice qui dure depuis longtemps. Dans deux correspondances adressées au ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, et au ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, et dont le Radar de Liberté détient des copies, ce collectif se demande par quel artifice la société Investment Building Corporation (IBC), chargée de réaliser les trois bâtisses prévues sur le plan, échappe à la justice. Les acquéreurs, dont des ressortissants algériens établis en France, n'arrivent pas à obtenir gain de cause malgré la condamnation prononcée par le tribunal de Chéraga à l'encontre de l'entrepreneur. Dans cette affaire, qui s'apparente à un énième scandale immobilier, le wali de Tipasa a également été saisi. Mieux, ce collectif s'interroge comment IBC n'a déclaré que 15 logements sur les 91 unités prévues au Fonds de garantie et que cette institution n'a pas saisi le mis en cause. Sachant que l'affaire devra être traitée, encore une fois, le 4 décembre prochain au tribunal de Chéraga, ledit collectif espère que les ministres Louh et Tebboune, mais aussi le wali de Tipasa, prennent acte de leur détresse.