À l'approche du mercato hivernal qui débutera en Europe (15 décembre 2016-15 janvier 2017), il est probable de voir certains internationaux algériens évoluant à l'étranger changer de club. C'est le cas du latéral gauche de Naples, Faouzi Ghoulam, qui en premier lieu a refusé de prolonger son contrat, ce qui laisse croire qu'à défaut d'une entente avec la direction du club, Ghoulam, qui a porté le maillot bleu ciel du club du sud italien depuis 2014, risque de voir cette couleur changer en plus foncé dans les semaines à venir puisque le PSG suit de près l'évolution de l'affaire Ghoulam-Naples. Les dernières nouvelles du marché des transferts laissent croire que le club de Nasser Al-Khelaïfi souhaite assurer les services de l'international algérien dès ce mois de janvier et la direction napolitaine n'attend que l'offre du milliardaire qatari pour négocier le départ de l'un de ses défenseur les plus réguliers depuis son recrutement à Saint-Etienne contre 5 millions d'euros. Sauf qu'il n'y a pas que le PSG qui souhaite compter l'Algérien parmi son effectif, car l'autre géant anglais, Manchester City, se renseigne de son côté sur la probabilité de recruter Faouzi Ghoulam, tout comme Chelsea de Conte qu'il a bien connu en Serie A. Outre Faouzi Ghoulam, le milieu de terrain algérien, Yacine Brahimi, qui souffre de sa situation de remplaçant avec le FC Porto, attend avec impatience l'ouverture du marché des transferts pour aller s'épanouir ailleurs. Brahimi, qui était sur le point de rejoindre le club anglais d'Everton l'été dernier, s'est retrouvé obligé de rester à Porto pour une mésentente financière entre le club portugais et son homologue anglais, et depuis, Brahimi n'a compté que quelques minutes de temps de jeu (Nuno Espirito Santo, l'entraîneur du FC Porto n'a fait jouer Yacine Brahimi que 5 fois cette saison après 11 journées de championnat), ce qui lui a coûté même sa place de titulaire en sélection algérienne. Depuis, le souci majeur de Brahimi est d'aller se relancer ailleurs. Son agent a réussi dernièrement à lui trouver des clubs preneurs du côté du Bosphore. Besiktas et Galatasaray, deux formations turques, seraient en train de se livrer une bataille pour l'avoir et la direction de Porto, qui ne s'oppose pas à son départ, n'attend en contrepartie que la bonne offre pour le céder, elle qui exige pas moins de 25 millions d'euros pour sa libération, alors qu'en Turquie, on parle d'une option de prêt vu le coût de sa libération estimé trop élevé. Ahmed Ifticen