Les villageois protestataires estiment que la construction de cet hôpital à Messouya permettrait de désengorger les hôpitaux d'Azazga et d'Aïn El-Hammam. Dans une pétition adressée au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, les villageois de la commune d'Illoula Oumalou affirment leur opposition à la construction du futur hôpital de 60 lits dans le POS d'Imoughlaweme, dont le choix de terrain a été pourtant ficelé lors du déplacement de la commission ministérielle chargée de l'opération de choix de terrain. Dans une pétition dont une copie nous a été remise, les villageois d'Illoula proposent deux autres sites situés dans la daïra de Bouzeguène pour l'implantation de ce projet. Il s'agit du site d'Azaghar, lieu qui abritait jadis l'ancienne décharge communale de Bouzeguène fermée par les villageois, ou encore celui de Messouya où une assiette de terrain a été déjà retenue pour la construction d'un CET dont le projet est toujours maintenu. Les villageois préfèrent beaucoup plus le site de Messouya situé près du village agricole de Boubehir, dans la commune d'Illoula Oumalou. Ils estiment que le futur hôpital de Bouzeguène pourrait alors avoir une meilleure rentabilité quant à son équidistance avec toutes les communes de la daïra tout en facilitant une meilleure accessibilité à tous les villageois, surtout en cas de neige. Dans leur déclaration, les villageois protestataires estiment que la construction de cet hôpital à Messouya permettrait de désengorger les deux hôpitaux d'Azazga et d'Aïn El-Hammam. La pétition des villageois d'Illoula Oumalou semble occulter la réalité du terrain qui est tout simplement miné par une bonne dizaine d'oppositions villageoises aux projets qui devraient apporter un réel développement à toutes les communes de la daïra. Le site d'Azaghar fait l'objet depuis quelques mois d'un accaparement démesuré de ses terres. La dernière en date est celle du blocage du stade communal d'une autorisation de programme de près de 8 milliards de centimes. Par ailleurs, la construction du centre d'enfouissement technique de Messouya s'impose inévitablement car, dans le cas contraire, les communes de Bouzeguène, d'Illoula, d'Idjeur et d'Aït Zikki seront confrontées d'ici quelque temps à d'inextricables problèmes de gestion des déchets. K. N. O.