La nouvelle direction, "la énième du nom", porteuse de renouveau, a vite sombré dans les petits soucis du quotidien puisque le nouveau président élu, en l'occurrence Souici, n'est pas arrivé à trouver de solution aux problèmes qui secouent le club des Sanafir, se contentant de calmer les esprits et de gagner du temps. En effet, le premier responsable a vite été confronté à la dure réalité du quotidien d'une équipe professionnelle et spécialement à la demande pressante de ses joueurs de trouver une solution à leurs problèmes d'arriérés de salaire dont certains avoisinent les 3 mois de retard sans que pour autant ce dernier arrive à les convaincre, justifiant le retard par le fait que la direction "mère", l'ENTP en l'occurrence, n'a pas encore bouclé le budget "prévisionnel de l'année prochaine". Les joueurs ont également tenté de réclamer leurs primes de matchs. En vain. Nombre d'entre eux qui louent des logements, ont signifié à Souici qu'ils risquent de se retrouver à la rue à la fin de l'année, et ce, par la faute de l'ancienne direction qui n'a pas honoré ses engagement avec les propriétaires. Les frondes dans le groupe sont également légion. Ainsi, après avoir brandi la menace de plier bagage à la veille du déplacement à Batna, avant de se rétracter après avoir touché une partie de son dû (200 millions de centimes ), l'entraîneur Vicario, qui a clairement signifié à la direction que si cette dernière ne le régularise pas (lui et ses adjoints) d'ici à la fin de l'année, il va quitter le navire. Autre cas d'indiscipline, celui de Belamiri. Ce dernier a carrément pété les plombs lors de la séance de reprise où il a manqué de respect au staff et à l'entraîneur après le refus du médecin du club et de l'entraîneur de le laisser rentrer chez lui en France car il était blessé, obligeant même Vicario à le renvoyer "définitivement" du groupe. Cependant, la direction a décidé de le passer en conseil de discipline. Benayada est l'autre joueur qui a brandi la menace de partir. Ce dernier a également lancé un ultimatum à sa direction pour régulariser le montant de sa lettre de libération rachetée à l'USMAL, estimée à 1 milliard de centimes, sinon il changera d'air au mercato d'hiver. Le CSC risque également de perdre 6 points sur tapis vert après avoir perdu son affaire traitée au niveau du TAS à Lausanne (Suisse) au cas où elle ne trouverait pas l'argent nécessaire afin de payer un de ses anciens joueurs, en l'occurrence Belhadj, qui réclame la modique somme de 1 milliard 400 millions en plus des 600 millions de frais de justice, soit pratiquement 2 milliards. Ce dernier aurait donné un préavis à la direction d'ici à la fin de l'année. En somme, une multitude de problèmes qui révoltent les fidèles supporters. Ces derniers qui, souvent, brandissent des banderoles au stade pour dénoncer "leurs dirigeants fonctionnaires", se posent, à juste titre, la question de l'utilité de ses présidents qui se bousculent pour présenter leur CV pour prendre les rênes du club pour enfin se contenter de meubler le décor sans pour autant apporter le moindre plus au groupe. Adlene R.