Après Ouargla, Constantine, Oran, Tlemcen et Oum El-Bouaghi, c'est au tour de Blida d'inaugurer un institut des sciences et techniques appliquées à l'agroalimentaire. Le rôle principal de cet institut est de proposer aux étudiants une formation d'une licence de trois années en agroalimentaire qui sera suivie d'une pratique au sein des entreprises. Selon Mme Lynda Boutekrabt, responsable du projet ISTA, l'institut réserve une formation professionnelle avec un diplôme universitaire, c'est-à-dire une formation pas uniquement académique mais professionnalisante. "L'étudiant ne se contente pas uniquement des notions et des connaissances acquises à l'université mais doit également avoir un savoir technique au niveau de l'entreprise. Ainsi l'étudiant peut faire bénéficier l'entreprise de sa thèse de recherche dans l'agroalimentaire", annonce-t-elle. Pour sa part, Riad Amour, PDG du Groupe Amour et vice-président de la CACI, estime que "les études scientifiques indiquent que l'Algérien consomme annuellement 220 kg de blé. Avec ce niveau de consommation, l'Algérie fait partie des plus grands consommateurs de blé dans le monde. Notre alimentation est fortement basée sur le blé et ses dérivés". Le jeune entrepreneur explique aussi qu'en Algérie le blé et les céréales en général constituent une ressource alimentaire fondamentale et stratégiquement essentielle dans le mode de consommation. Et c'est pour cette raison qu'il faut accorder toute l'attention aux instruments et ressources humaines qui composent son cadre agro-industriel. Invité à cette occasion, le représentant de l'ambassade de France en Algérie a tenu à rappeler que cette série de réalisations des ISTA est venue dans le cadre de la coopération bilatérale entre les deux pays. Il précise que c'est en septembre 2014 et avec l'expertise de l'association des Instituts universitaires de technologie français que le premier ISTA a vu le jour à Ouargla. Enfin, il est à noter qu'à la fin de la cérémonie, une convention a été signée entre, d'un côté, le recteur de l'université de Blida Saâd-Dahleb 1 et, de l'autre, le FCE, la Caci, le Ceimi, le Rafa et le représentant du gouvernement français. La convention indique que ces chefs d'entreprise auront, en contrepartie, à leur disposition le centre pour une formation à la carte ainsi que le recyclage de leur personnel.