Les raccordements illicites aux réseaux d'alimentation en eau et les fuites non réparées génèrent une perte financière de quelque 10 milliards de dinars annuellement, a indiqué le directeur général de l'Algérienne des eaux (ADE), Hocine Zaier, dans un entretien à l'APS. Le taux des pertes sur les réseaux d'alimentation en eau potable (AEP) varie entre 30 et 50% du volume d'eau produite, soit 500 millions de mètres cubes/an, du fait des raccordements anarchiques aux réseaux, alors que les fuites enregistrées sur les canaux d'adduction et de distribution causées par des facteurs techniques atteignent les 300 millions de m3/an, précise-t-il. Pour remédier à cette situation, des unités de contrôle des réseaux ont été mises en place au niveau des communes, des daïras et des wilayas pour procéder au contrôle et à la surveillance des structures de pompage et de transfert d'eau.