Suite logique et attendue de ce que nous avons rapporté hier dans ces mêmes colonnes, le porte-parole du Mouloudia d'Oran, Nacer Benchiha, n'a pas survécu à la tempête née de son initiative de "rendre hommage" à l'ancien capitaine de l'ASO Chlef, Samir Zaoui. Ayant perçu cette démarche osée de Benchiha comme une "grave et impardonnable trahison", les supporters du club sont, ainsi, montés au créneau, comme explicité dans notre dernière livraison. Craignant énormément pour sa popularité auprès du public mouloudéen, le président Belhadj Mohamed, dit Baba, s'est alors empressé de mettre fin aux fonctions de son désormais ex-porte-parole. "Benchiha paye son goût trop prononcé pour les futilités dignes de petites associations et non d'un grand club comme le MCO. Personne à Oran n'a oublié l'agression de Samir Zaoui contre Cherif El-Ouazzani en 2008. D'ailleurs, il n'a plus mis les pieds à Oran depuis cette date. Comment, dès lors, Benchiha pouvait ignorer cela et commettre un tel impair qui a fini par lui coûter son poste", précisait, à ce sujet, un proche de Baba. Ce dernier était très en colère contre l'entraîneur Omar Belatoui, aussi bien pour son coaching jugé désastreux que pour son laxisme sur un fait qui s'est produit la veille du match. Alors que l'heure du départ vers Chlef était fixée à 13h45, un joueur, Hamza Heriet, ne s'était présenté que 45 minutes plus tard, autrement dit à 14h30. Plus que cet irrespect des horaires, le président Baba n'a pas apprécié que Belatoui attende un "simple joueur" presqu'une heure pour le titulariser le lendemain comme si de rien n'était. R. B.