La Fédération algérienne du football (FAF) a organisé, il y a quelques jours, une cérémonie conviviale en l'honneur de l'unique entraîneur, employé actuellement par un club de football professionnel, en l'occurrence le coach marocain Badou Zaki, qui officie à la barre technique du CRB. L'initiative visait, à vrai dire, un double objectif. Honorer l'entraîneur mais surtout s'enquérir, auprès de lui, des conditions de travail dans lesquelles ces étrangers évoluent en Algérie. Selon des indiscrétions, Badou Zaki, qui a dit franchement qu'il appréciait le geste, a mis en relief le manque de moyens de travail, particulièrement des infrastructures qui offrent les commodités requises pour les stages et plus généralement les séances d'entraînement. Il a affirmé que la bonne préparation est cruciale à la veille d'un match officiel. Son avis est largement partagé par ses confrères des autres clubs qui relèvent aussi un déficit cruel en moyens techniques. Il est dit que la direction de la FAF a pris note des remarques émises. Pour le rappel, deux entraîneurs algériens coachent actuellement des équipes marocaines de première ligue. Il s'agit d'Abdelhak Benchikha (IR Tanger) et d'Azzedine Aït-Djoudi (Khouribga).