Après une année 2016 mi-figue mi-raisin en raison des résultats jugés insuffisants pour les athlètes de l'équipe nationale algérienne de judo, notamment lors de la compétition la plus relevée de la planète à savoir les Jeux olympique de Rio où nos judokas sont passés complètement hors de leur sujet, les Algériens vont renouer avec les compétition internationale en ce début de nouvelle année avec pas mal de compétitions très importantes que ce soit au niveau continental ou mondial. Il y aura aussi des participations aux différents tournois de judo à travers le monde. C'est ce que nous a affirmé la Fédération algérienne de judo (FAJ). Ceci étant, les judokas de l'équipe nationale vont fouler pour la première fois cette saison le tatami dans un tournoi international de l'année 2017 ce mois en cours à Tunis, où nos athlètes seront appelés à prendre part à l'Open de Tunis. Le mois prochain, une autre compétition et pas des moindres que ce soit par rapport au niveau ou l'importance concernera nos internationaux, à savoir le Grand Slam de Paris qui se tiendra le 11 et le 12 février. À vrai dire, la crème du judo mondial sera présente ce qui va constituer une bonne préparation tout de même pour les Benamadi and Co qui vont pouvoir se mesurer à des spécialistes de la discipline, à l'image des Français et Japonais pour ne citer que ceux-là. De plus, le Grand Slam de Paris tombe au bon moment pour nos judokas qui sont appelés à prendre part au championnat d'Afrique en avril 2017 à Antananarivo. D'ailleurs, les athlètes des deux entraîneurs Selini et Dahmani respectivement des dames et des messieurs vont essayer de défendre leur titre continental à Madagascar. "C'est une année charnière pour nous. Nous avons plusieurs compétitions à disputer, je dirai que c'est de bonne augure pour notre sélection nationale et pour nos athlètes qui vont pouvoir rester compétitifs et se mesurer à la crème du judo mondial", a souligné le président de la FAJ, Messaoud Mati. Outre ces deux compétitions, (Open de Tunisie et le Grand Slam de Paris), l'EN va prendre part également aux Jeux islamique en juin 2017 à Bako en Azerbaïdjan, sans citer aussi les différends tournois auxquels vont participer nos judokas au deuxième semestre 2017. En outre, pour ce qui est de la composante de l'équipe nationale de judo cette année, Mati nous a fait savoir que "nous poursuivons à vrai dire notre politique de rajeunissement en faisant plus confiance aux jeunes. La FAJ a tout fait pour mettre en avant les jeunes judokas, les meilleurs d'entre eux pourront intégrer l'équipe première. Ces jeunes athlètes vont acquérir de l'expérience à travers les différends tournois auxquels nous allons prendre part à commencer par l'Open de Tunis. Pour ce qui est des autres, c'est les mêmes athlètes qui ont participé aux Jeux olympique de Rio qui vont être reconduits. Notre équipe nationale est en effet un amalgame entre jeunes et expérimentés, ce qui nous permettra d'assurer une bonne relève à l'horizon 2020, une année qui coïncidera avec les JO de Tokyo au Japon". Par ailleurs, la FAJ est toujours dans l'attente du nouveau sélectionneur nippon qui a été contacté par le Comité olympique algérien à travers l'ambassade du Japon en Algérie qui a été une pièce importante afin de faire réussir la transaction. Ce qui est sûr, c'est que la venue du technicien japonais n'est qu'une question de temps, puisque, nous dit-on, la FAJ a tout conclu avec lui. En effet, l'arrivée de ce Japonais va être plus que bénéfique pour le judo algérien, surtout que les Japonais sont les maîtres de la discipline. "Dans les prochains jours, on attend l'arrivée d'un entraîneur japonais, on espère avec sa venue profiter de son expérience afin de progresser au niveau international". Dans un autre registre, l'assemblée générale ordinaire est prévue pour la fin février. La FAJ va présenter les deux bilans moral et financier à l'issue de l'AGO. Quelques jours après, il y aura les travaux de l'assemblée générale élective où un nouveau président sera élu, puisque ce sera la fin du mandat olympique du président Messaoud Mati. Sofiane Mehenni