Les enseignants du supérieur affiliés au bureau du Cnes de l'université Djillali-Liabès de Sidi Bel-Abbès ont protesté durant deux jours, mardi et mercredi derniers, pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur les problèmes auxquels ils sont confrontés. Durant la journée d'hier, les enseignants se sont réunis en assemblée générale pour discuter des réponses apportées par la tutelle aux différents problèmes soulevés ainsi que des actions futures à entreprendre pour faire aboutir leurs revendications. Selon une déclaration du bureau du Cnes, rendue publique et remise à notre bureau, l'AG déclare avoir pris acte du courrier transmis au recteur pour l'activation de l'opération d'achat des 155 logements par le MESRS au profit de l'université, mais elle considère que cette réponse est “en deçà des attentes de la communauté universitaire de Sidi Bel-Abbès et que le nombre de 155 a été dicté par la situation de l'année 2003, après laquelle plusieurs dizaines d'enseignants ont été recrutés”. Elle propose, entre autres, solutions du problème l'utilisation des terrains détenus par l'université (ex-ITMA, USB A2...), ainsi que la prise en charge de ce dossier de logements avec un échéancier précis. S'agissant du blocage des carrières, le Cnes déplore l'insouciance des services de la tutelle pour la prise en charge des problèmes du doctorat d'Etat, et ce, en promulguant des textes réglementaires pour la régularisation des enseignants ayant obtenu leurs diplômes de doctorat et de doctorat d'Etat ainsi que l'habilitation à diriger des recherches. Concernant la gestion de l'université, les enseignants constatent que cette dernière est “biaisée et inefficace aussi bien au niveau central qu'au niveau des facultés, et que l'administration n'a pas su exploiter la paix sociale régnant au sein de l'université pour améliorer l'efficience de ses services et résoudre les problèmes qui se sont déjà accumulés auparavant”. Quant au partenariat social et au sujet de la ligne téléphonique de la section, le bureau du Cnes estime qu'il est inconcevable que le téléphone soit suspendu depuis plus de deux mois pour cause de non-payement de la facture et d'ajouter : “Des questions sans réponses peuvent se poser au moment où le ministre s'est engagé à mettre à la disposition du syndicat tous les moyens nécessaires à son fonctionnement normal.” B. A.