L'équipe nationale est arrivée à Franceville jeudi soir. Les journalistes présents dans cette ville attendaient son arrivée un peu plus tôt, mais ce n'est qu'aux environs de 20h25 que l'avion de la compagnie Air Algérie a atterri sur le tarmac de l'aéroport de la ville. Contrairement à plusieurs équipes des autres nations qualifiées à la CAN-2017, l'équipe algérienne a choisi de rallier directement Franceville, sans transiter par Libreville. Après les formalités d'entrée, la délégation a pris directement le chemin de son quartier général, à Moanda, une ville distante de 50 kilomètres de l'aéroport. Les camarades de Mbolhi sont logés à l'hôtel Heliconia, au même titre que la sélection du Zimbabwe. L'équipe algérienne a effectué deux séances d'entraînement hier. La première a eu lieu dans la matinée avec des exercices légers, une sorte de décrassage, mais la séance de l'après-midi était bien chargée. D'ailleurs, l'équipe est rentrée déjà dans la compétition puisque son premier match est déjà là. Cependant, des zones d'ombres persistent quant à la participation de tous les joueurs lors de cette première sortie, ô combien importante !, face au Zimbabwe. Il est vrai que l'ensemble des joueurs retenus sont présents, même ceux que l'on annonce incertains, à l'image du défenseur axial, Ramy Bensebaïni, de l'attaquant, Hilal Larbi Soudani et du meneur de jeu Yacine Brahimi. Les premiers propos du sélectionneur national, Georges Leekens, concernant ces joueurs sont ambiguës et loin d'être rassurants. "Nous allons récupérer ce soir. Nous sommes dans le vif du sujet pour aborder la compétition dans les meilleures conditions possibles", a indiqué le coach sur l'état d'esprit général qui règne au sein de son groupe. Concernant les joueurs qui souffrent de petits bobos, Leekens a voulu laisser entendre que Bensebaïni va bien et que les prochaines heures vont lui permettre d'être fixé définitivement sur son cas. "Bensebaïni ? Je crois que ça va. J'espère bien qu'il va répondre positivement lors des séances d'entraînement", a-t-il souligné. Une déclaration qui risque de ne pas rassurer les fans algériens, surtout pour un poste qui constitue un véritable point faible de la sélection. La décision finale devrait être prise aujourd'hui, lors de la séance d'entraînement de la veille du match. Pour Brahimi, il semble que c'est plus sérieux, même si le technicien belge a voulu se montrer rassurant. "Ça va, ça va. Cependant, il ressent de petites douleurs, mais je crois que ça pourrait aller", a-t-il tenu à rassurer. Pour ce qui est de Soudani, qui avait été ménagé lors du premier match amical face à la Mauritanie avant de jouer le deuxième, il ne semble pas être totalement remis de sa blessure aux adducteurs. Il faut dire que ce genre de blessure nécessite beaucoup de repos et il serait difficile pour le joueur du Dinamo Zagreb d'être performant. Certes, le coach possède des solutions, mais il faut savoir que la présence de joueurs comme Bensebaïni, Brahimi et Soudani pourrait donner plus de percussion à l'équipe nationale, qui abordera la CAN avec l'objectif de retourner en Algérie avec le trophée africain. À ce sujet, Leekens affiche toujours un optimisme lorsqu'on lui pose la question de savoir si l'équipe est bien préparée pour cet évènement. "J'espère bien. Nous avons fait tout pour être là, maintenant il faudra savoir terminer le boulot et réussir quelque chose de grandiose", a-t-il indiqué. De notre envoyé spécial à Franceville : Malik A.