Une première dans l'histoire nationale des élections législatives. Le mouvement associatif, activant dans la wilaya de Djelfa, s'implique d'une manière singulière dans le contexte de l'avant-scrutin. Ainsi, plusieurs associations se mobilisent en bloc pour influer sur la confection des listes de candidature à la députation. Elles ne cherchent nullement à placer leurs membres ou soutenir telle ou telle liste. Elles se positionnent plutôt comme un barrage à la candidature de ceux considérés comme "les barons de la chkara" et "des arrivistes dans le champs politique" local. Les services compétents de la wilaya de Djelfa ont reçu une demande d'autorisation pour la tenue de la première assemblée générale de ce mouvement de la société civile dans la ville. Dès que l'organisation obtiendra un statut juridique qui l'habilitera à militer pour la cause qu'elle s'est assignée, ses animateurs comptent interpeller les chefs de parti politique, particulièrement le SG du RND Ahmed Ouyahia et son homologue du FLN, Djamel Ould-Abbes. Ces deux formations politiques sont ciblées car elles tendent à intéresser, davantage que les autres partis, les opportunistes.