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Petite monnaie : un véritable casse-tête
Elle se raréfie
Publié dans Liberté le 29 - 01 - 2017

Le problème de la petite monnaie se pose dans les transactions d'achat de marchandises en détails ou de règlement des services élémentaires (facture d'internet ou d'électricité, ticket de métro, billet de train....).
Les clients ne payent pas le juste montant, ou le juste prix, et inversement, les commerçants, ne disposant pas du panier de monnaies leur permettant, aussi facilement qu'ils le souhaitent, de rendre la monnaie à des acheteurs à longueur de journée, se voient contraints de faire des concessions. Ainsi, les montants des règlements sont arrondis, et c'est souvent le cas au profit ou au détriment de l'une ou l'autre partie, dès lors qu'elle consent à négliger l'écart par rapport au montant ou au prix effectif. L'exemple le plus évident reste le prix de la baguette de pain et l'embarras de la petite monnaie qui y est lié. Les petites pièces de monnaie constituent en fait l'une des pièces du casse-tête chez plusieurs commerçants. Pas chez les boulangers ? Comment cela se passe-t-il concrètement ? Officiellement, le prix d'une baguette de pain ordinaire est à 7,50 dinars. Celui d'un pain amélioré est à 8,50 dinars. Les boulangers pratiquent en réalité d'autres tarifs. Ainsi, la baguette de pain ordinaire se vend à 10 dinar, celle améliorée à 15 dinars, voire plus, chez certains d'entre eux. Le différentiel, 2,5 dinars et 2 dinars, devenant, au fil des années, quantité négligeable, le boulanger l'évacue à son gré, de la "transaction". De fait, le client perd au change ? Et bien figurez-vous, la partie lésée n'est pas forcément un client, ou des clients, se défendent des professionnels spécialistes de la fabrication du pain dans Alger. Hadj Saïd, la soixantaine, travaille depuis plusieurs années, dans une boulangerie-pâtisserie à Chéraga. Il nous explique que la petite monnaie est une tracasserie quotidienne dans le commerce et les gens font avec. Mais, dit-il, le problème se pose en tout autre terme pour nous boulanger. Que vaut aujourd'hui un dinar ? Et, que valent deux ou cinq dinars, s'interroge-t-il. Même avec dix dinars (le prix du pain), affirme-t-il, nous ne rentrons pas dans nos frais. Et, Hadj Saïd de rapporter : "Peut-être le savez-vous déjà ! De nombreux boulangers vous le diront, la fabrication du pain, leur principal gagne- pain, est menacée aujourd'hui, car les prix actuels du pain ne permettent pas de supporter les charges sociales". Pour lui, la question de la petite monnaie est plutôt marginale, comparée aux problèmes que nous vivons. Salah Imad Eddine tient, lui, une supérette qui vend des produits agroalimentaires et autres. Il indique que certaines petites pièces de monnaie, notamment celles de deux dinars et de cinq dinars, ne sont pas facilement disponibles et en quantité suffisante. Souvent, témoigne-t-il, j'arrondis le montant de l'achat au dinar supérieur, avec le consentement, bien entendu, du client. Et on trouve peu souvent, une différence de plus de deux à cinq dinars. Il arrive aussi parfois que le client n'ait pas sur lui la petite monnaie. Que faire alors ? Salah Imad Eddine affirme arrondir également sans rechigner, parce qu'il ne veut pas perdre de clients, quitte à perdre de l'argent. Souhil Meddah, expert en finances, nous explique qu'effectivement la rareté de la petite monnaie fait perdre de l'argent à beaucoup de commerçants, notamment dans les grandes villes (entre 2 000 et 2 500 dinars par jour). Et, de poursuivre que le cumul des ces écarts est transposé dans les écritures scripturales convertibles en valeurs fiduciaires, dans les banques. Sur le plan macroéconomique, relève-t-il, le phénomène (un manque de pièce de monnaie) peut produire un effet inflationniste sur des monnaies corporelles (fiduciaires) fixes. Ces dernières constituent par ailleurs une épargne cumulative dans les écritures des comptes dans les banques primaires. Comprendre que les valeurs divisionnaires (monnaie métallique) ne sont pas utilisées jusqu'à ce qu'elles deviennent fiduciaires. Et sur le plan microéconomique, le cumul des pertes supportées par les commerçants (détaillants), influera négativement sur leur pouvoir d'achat.
Y. S.


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