Le dernier épisode pluvieux sur la wilaya de Mostaganem laissera sans doute encore des traces dues à la violence et l'intensité des précipitations enregistrées en quelques heures seulement. Et parmi les conséquences les plus importantes, le lâcher de l'excédent d'eau du barrage du Chéliff, qui a eu pour incidence l'inondation des terres en aval et presque à l'embouchure de l'oued en crue. Le village mitoyen du lit de la rivière le plus sinistré est celui de Hchachta Ammour, près de Sour (daïra de Aïn Tédelès), où quelque 240 familles ont été évacuées de leurs maisons inondées par les eaux pluviales suite au débordement du barrage de Chéliff, comme confirmé plus tard par la Protection civile. À ce propos, le chargé de communication de l'institution, le lieutenant Belakred Mohamed, a indiqué hier que ces familles sinistrées ont été placées à "l'abri et prises en charge en attendant de leur trouver une solution pérenne". Une cellule de crise est également installée au siège de la direction de la Protection civile et au poste avancé au douar de Aïzeb (commune Mostaganem), composée de représentants des services de la daïra et des communes de Sour et Sidi Belattar, des direction des travaux publics, de l'hydraulique et l'entreprise de gestion du barrage du Chéliff. Des patrouilles d'inspection ont été effectuées sur les abords de l'oued jusqu'à l'embouchure en utilisant des zodiacs d'intervention. Les mêmes services sont intervenus pour secourir huit familles aux douars de Mehaïdia et Ouled Mokhtar à Sour. Rappelons que la RN17 reliant Aïn Nouissy à Mohammadia demeure encore fermée à la circulation. D'après les autorités locales, le trafic reprendra normalement d'ici la fin de semaine en cours. D'autres axes routiers sont également fermés, à l'image des chemins de wilaya et autres routes départementales. M. Salah