La réforme de l'Union africaine (UA) "ne doit pas toucher aux principes fondamentaux mais concernera le fonctionnement technique de l'organisation", a déclaré hier à Addis-Abeba, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Dans une déclaration à la presse avant la retraite des chefs d'Etat et de gouvernement africains pour examiner les propositions du président rwandais Paul Kagame, qui a été chargé l'année dernière du dossier de la réforme de l'UA, M. Lamamra a affirmé que "ces propositions seront débattues pour voir quelles sont les idées qui seront adoptées. Il ne s'agit pas d'une réforme fondamentale qui devrait toucher les objectifs et les principes mais il s'agit de voir le fonctionnement en termes de structure pour trouver ce qu'il y a à améliorer", a souligné M. Lamamra. Le ministre a fait remarquer, que "le Conseil de paix et de sécurité (CPS) n'est pas mentionné dans l'acte constitutif, mais on a eu le protocole d'Addis-Abeba qui a été ajouté à l'acte constitutif". "Maintenant que l'expérience a prouvé que le CPS est un organe essentiel, certainement des dispositions vont entrer dans l'acte constitutif", a-t-il ajouté. R. I./Agences