En réaction à l'agression sauvage dont a été victime l'un des agents de sécurité de la cité universitaire de Sidi Achour (Annaba), les cinq associations estudiantines, activant au sein du campus, ont manifesté leur mécontentement aux autorités en se déplaçant en nombre auprès du chef de sûreté de wilaya et du procureur général. Dans un communiqué, lesdites associations, à savoir l'UNEA, l'Ugel, l'Aren, l'UNJA et le SNE ont tenu à signaler la gravité de la situation dans laquelle vivent les étudiantes en particulier du fait de l'absence d'un cordon de sécurité fiable autour de leur cité, et à souligner leur appréhension quant à une éventuelle multiplication des actes de violence à l'intérieur des franchises universitaires implantées en divers endroits de la ville de Annaba. Au nombre des recommandations émises par les représentants des étudiants concernant l'agression de vendredi, il y a lieu de relever celle se rapportant à la disposition des pavillons et notamment ceux réservés aux jeunes filles, qui sont, semble-t-il, les plus exposés aux actes de vandalisme et de violence de la part des intrus. La cité universitaire de Sidi Achour a été la cible, vendredi dans la soirée, d'un groupe de 30 individus environ qui s'en sont pris aux agents de sécurité en poste dans l'enceinte même de l'université et les ont blessés avant de prendre la fuite. Sitôt alertés les services de sécurité ont entrepris des recherches et procédé à l'arrestation de 3 d'entre les assaillants. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal d'El-Hadjar, les trois individus dont l'âge varie entre 25 et 30 ans ont été immédiatement placés sous mandat de dépôt pour violation d'une enceinte universitaire, port d'armes prohibées et coups et blessures volontaires. Des recherches sont encore en cours pour retrouver les autres agresseurs. A. A.