"Nous annoncerons, au moment opportun, le nombre de wilayas où nous serons présents", a affirmé le premier secrétaire national du FFS, à l'ouverture de la session extraordinaire du CN du parti. Après avoir acté sa participation au scrutin législatif fixé au 4 mai prochain, le Front des forces socialistes s'attelle désormais aux échauffements pour réussir dans la compétition qui s'annonce rude. Il s'est donné comme tâche urgente et prioritaire de dégager les comportements les plus à même de lui garantir de rivaliser avec le reste de la classe politique qui, elle aussi, affûte ses armes. Aussi a-t-il organisé une session extraordinaire de son conseil national. Une session qui s'est ouverte, hier, à Alger, et qui a été consacrée à définir la stratégie du parti en prévision des élections législatives du 4 mai prochain. Mais ce qu'il y a lieu de retenir, c'est que le FFS n'aurait pas la vocation de présenter des listes dans l'ensemble des wilayas. La nouvelle loi électorale, qui exige de justifier de 4% des suffrages lors des élections précédentes ou de justifier d'une représentation (élus) bien déterminée au niveau de la circonscription électorale, réduirait ses ambitions. Le conseil national extraordinaire du parti devait d'ailleurs trancher cette question. Une question soumise, évidemment, à débat et que le premier secrétaire du parti a confirmé. Intervenant avant l'ouverture de cette session, Abdelmalek Bouchafa, premier secrétaire national du parti, a estimé que "tout sera clair" concernant "la stratégie du parti pour les législatives, à la fin des travaux de cette réunion". "Nous annoncerons, au moment opportun, le nombre de wilayas où nous serons présents", a-t-il ajouté. Interrogé sur les critères d'éligibilité des candidats, il a répondu que le conseil national "est souverain et libre de se prononcer sur ce qu'il jugera approprié à ce sujet". Concernant la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), il a rappelé que la position du parti a été "claire" à ce propos. "Nous avons émis des réserves sur le processus démocratique dans le pays et nous continuerons à le faire tant que persistent les pratiques superficielles", a-t-il souligné. À la question de savoir si le FFS ira à des alliances avec d'autres formations politiques, M. Bouchafa a indiqué qu'il appartiendrait à l'instance du parti de trancher cette question. Evoquant la proposition du parti quant au "consensus national", M. Bouchafa a précisé qu'il s'agissait d'une "alternative pour de nouvelles perspectives (...) en vue de l'édification d'un Etat de droit, la consécration de la démocratie, le développement durable et la restitution de tous les droits politiques, socio-économiques et culturels des citoyens, ainsi que la préservation du secteur public et des postes d'emploi". Il a également plaidé pour "l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens, le renforcement de la sécurité sociale pour les couches les plus défavorisées et l'amélioration des services sociaux de base". Outre les élections législatives, le conseil national du FFS se penchera sur la situation politique du pays, ainsi que sur les résolutions à adopter sur le plan organisationnel. M. Mouloudj