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Raouraoua n'a pas encore dit son dernier mot !
Il attend un signe des plus hautes autorités du pays
Publié dans Liberté le 13 - 02 - 2017

Donné partant de la tête de la Fédération de football à l'issue de l'actuel mandat, Mohamed Raouraoua a sans doute refroidi ses adversaires. Lors de la réunion du bureau fédéral qui s'est tenue samedi à Sidi Moussa, Raouraoua n'a soufflé mot sur son avenir à la tête de la fédération, entretenant un suspense visiblement tactique sur l'éventualité de le voir postuler à un nouveau mandat. "Je ne dirais rien de plus sur les prochaines élections de la FAF par rapport à ce qui a été mentionné dans le communiqué de la réunion du bureau fédéral, mais je tiens à démentir les informations faisant état de ma démission de la FAF ou de mon intention de ne pas briguer un nouveau mandat. J'assumerai mes responsabilités jusqu'aux prochaines élections. Pour le moment, je n'ai encore rien décidé, laissons le temps faire les choses", a-t-il déclaré samedi soir à Liberté. Il a le temps pour se prononcer jusqu'au 13 mars, date limite arrêtée par la FAF concernant le dépôt des candidatures pour les élections prévues le 20 mars. Cependant, le fait d'avoir dressé son bilan "globalement positif", selon ses propres termes, et le fait surtout de rappeler au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui l'avait "placé à la tête de la FAF ou si vous préférez à la tête du ministère du football", les progrès réalisés depuis son arrivée à la FAF et le soutien indéfectible du premier magistrat du pays, sonnent comme une réponse à ceux qui ont tenté de noircir son bilan ou de sous-entendre qu'il été lâché par la plus haute autorité du pays. À commencer par le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, auquel il dénie désormais officiellement toute autorité sur la FAF. D'ailleurs, dans le communiqué de la FAF, Raouraoua n'a évoqué à aucun moment le MJS, confirmant du coup ce qu'il avait déjà dit auparavant, à savoir qu'il n'avait de comptes à rendre qu'au gouvernement et à la présidence de la République. Dans sa dernière livraison du supplément sport de Liberté, nous expliquions justement pourquoi Raouraoua ignorait El Hadi Ould Ali. La raison réside dans le fait que les pouvoirs publics, tout en haut de l'organigramme, conscients de l'enjeu politique du football et ses conséquences sur la stabilité sociale, ont décidé de créer une sorte de ministère du football, avec sa tête Mohamed Raouraoua, indépendant complètement du ministre des Sports. D'ailleurs, une chaîne privée nationale a récemment diffusé des déclarations en off de Raouraoua où il a mentionné clairement qu'il n'avait de comptes à rendre qu'au président Abdelaziz Bouteflika, cela veut tout dire. En outre, la meilleure preuve que Raouraoua n'a que faire des déclarations d'Ould Ali, c'est qu'il n'est même pas rentré au pays pour s'en inquiéter. Il fait comme si c'était un non-événement, surtout après l'appui qu'il a reçu du chef du gouvernement Abdelmalek Sellal, et surtout du ministre de la Communication, Hamid Grine, un ami de longue date. On ne sait pas si Raouraoua a pris sa décision de postuler pour un nouveau mandat ou non, mais une chose est sûre, c'est lui qui trace la feuille de route d'ici les élections. Je pense même que s'il décide de partir, il prendra le soin de placer quelqu'un à sa place, comme ce fut le cas avec Hamid Hadadj, loin, très loin des désidérata d'Ould Ali. En fait, à ce jeu, Raouraoua reste le meneur jusqu'à nouvel ordre, ce qui semble irriter El­ Hadi Ould Ali. Aussi, Raouraoua fait rappeler à ceux qui l'ont placé en 2001, toutes les réalisations pour leur faire comprendre qu'il n'accepte pas d'être jeté en pâture de la sorte. Au delà du soutien sans équivoque qu'il cherche à obtenir de Bouteflika avant de se décider quant à la candidature au prochain scrutin de la FAF, Raouraoua pousse les décideurs, à reconnaître d'abord son mérite tout au long de ces années passées à la tête de la FAF, et ensuite de trancher dans ce bras de fer.

"Je n'ai encore rien décidé"
"Si Bouteflika me demande de rester, je resterais, c'est un devoir pour moi, mais dans le cas contraire, je partirais sans faire de bruit", a-t-il lâché à ses proches, auxquels il a laissé une nette impression de vouloir quitter son poste afin de se consacrer à ses tâches au comité exécutif de la CAF. Il faut rappeler, à ce titre, que le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, est officiellement candidat à un nouveau mandat au Comité exécutif de la Confédération africaine (CAF) pour l'exercice 2017-2021. Raouraoua aura deux rivaux pour cette élection de la Zone Nord de la CAF prévue le 16 mars en Ethiopie, à savoir Anwar El-Tashani (Libye) et Fouzi Lekjaâ (Maroc). Le premier responsable de la FAF avait été élu pour la première fois en juin 2004 en Tunisie, en marge de la Coupe d'Afrique des nations, et la seconde fois en 2013. Une candidature pour laquelle, il a reçu la semaine passée le soutien du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, appelant du coup, Ould Ali El Hadi à cesser ses attaques contre Raouraoua pour justement ne pas donner l'impression que l'Algérie ne soutient pas son propre candidat. "Comment peut-on descendre en flammes dans la presse un homme qui est le candidat de l'Algérie au comité exécutif de la CAF ? Au lieu de le soutenir, vous faites tout pour provoquer un échec. La priorité, désormais, est d'assurer ce poste à la CAF, car il y va de l'intérêt du pays ; on verra plus tard pour les élections de la FAF", a martelé Sellal, qui a également averti sèchement Ould Ali qu'il ne tolérera aucun problème avec la FIFA. "Pas question que la FIFA fourre son nez de nouveau dans cette affaire, c'est une question de souveraineté nationale. Il faut faire tout pour que cela ne se produise pas. Il faut du reste reprendre langue avec Raouraoua et tracer une feuille de route à ce sujet." Fin tacticien, et grand manœuvrier, Raouraoua a déjà poussé le camp adverse à se positionner quant à son maintien à la tête de la FAF avant de rappeler explicitement dans quel camp il a toujours évolué. Au lieu de manœuvrer en coulisses, Ould Ali El Hadi et ses partisans ont joué, certes, franc jeu, ils ont plaidé pour le départ de Raouraoua, oubliant que le dernier mot ne leur revenait pas. Ils ont du coup pris le risque d'être désavoués, car dans le cas où Raouraoua est maintenu, Ould Ali El Hadi n'aura d'autre choix que de plier bagage du MJS, les deux hommes ne pouvant plus travailler ensemble. D'ailleurs les tentatives du président du Comité olympique, Mustapha Berraf, de réconcilier les deux parties n'a pas abouti en raison de l'intransigeance de Raouraoua qui s'estime "touché dans son amour propre par quelqu'un qu'il a grandement aidé depuis son intronisation à la tête du MJS." Depuis, certes, Ould Ali El Hadi a mis de l'eau dans son vin, il a même annoncé une prochaine réunion avec Raouraoua pour faire le point sur la participation de l'EN à la CAN 2017, mais visiblement quelque chose s'est cassé... La réunion en question n'aura sans doute pas lieu. Les jours à venir nous révéleront lequel des deux camps aura le dernier mot, et surtout pour qui sonne le glas !
Pas de réunion MJS-FAF
n Lors de ses différentes sorties médiatiques, le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, annoncé que des réunions seront organisées avec les responsables des fédérations sportives pour faire le bilan. Il a cité entre autres, la Fédération de football qu'il invite à un compte-rendu de la dernière participation de l'EN à la CAN 2017. Renseignements pris, il s'avère qu'eu égard au bras de fer qui oppose la FAF au MJS, cette réunion n'aura pas lieu, du moins pas avant les prochaines élections de la FAF.


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