Les joueurs du CRB s'impatientent pour leur argent. En effet, le nouveau président Hadj Mohamed a promis aux joueurs de leur payer les primes de matchs restantes au dernier centime, à savoir celles du nul face à la JSS et des deux dernières victoires face au MOB et au MCO à Oran. Le boss bélouizdadi a promis à ses joueurs de leur octroyer leur argent s'ils arrivent à gagner à Oran. D'ailleurs, les joueurs et à la veille du match face au MCO ont fait savoir à leur président qu'ils sont vraiment inquiets pour leur argent ! Ce qui prouve la complexité de cette histoire. Il y a aussi le problème de certains joueurs qui n'ont pas reçu leurs mensualités (au minimum quatre). À cet effet, et compte- tenu de tous ses paramètres, Lemhene and Co n'attendent qu'un signe de leur président. Le président bélouizdadi devrait régler ce problème au plus vite au risque qu'il se répercute négativement sur les résultats de l'équipe. En outre, et pour rester dans le même sillage, la nouvelle recrue du Chabab, Amine Hamia, auteur de quatre buts en deux rencontres avec le CRB n'a reçu aucun sou depuis son arrivée au Chabab au mercato hivernal. En effet, le joueur avait déclaré, dans une émission diffusée sur une chaîne sportive privée, qu'il a signé son contrat au profit du CRB sans encaisser le moindre sou, mais qu'il fait confiance à son président pour le payer. La patience a des limites, et l'ex-buteur de Médéa ne pourra pas patienter éternellement. Dernièrement aussi, le président du CAB, Nezzar, a fait une déclaration fracassante en invitant le premier responsable de Bélouizdad à le payer pour le transfert d'Aribi : il reste en effet 300 millions du coût de la transaction non payés. Apparemment, Hadj Mohamed se couvre toujours avec l'histoire du blocage administratif au niveau de la banque, mais celà ne pourra être le cas dans les semaines à venir, sinon il passera pour un imposteur, même s'il a fait beaucoup de choses au club depuis son arrivée, comme les travaux effectués au stade du 20-Août (tribune officielle, salle de presse...) et le réaménagement du complexe du Caroubier. S. M.