À la faveur du nouveau dispositif ouvrant l'accès au privé dans l'investissement énergétique, Tonic Emballage vient de conclure un important contrat avec le numéro un mondial General Electric pour l'acquisition d'une centrale électrique. Cette dernière d'une capacité de 25 MW, qui sera installée sur le site de production de Tonic, dans la zone industrielle de Bou Ismaïl, est appelée à répondre aux besoins de cette entreprise qui est en train de réaliser actuellement un méga-projet en plein avancement pour la production du papier tissu et du papier ondulé. À ce titre, nous apprend-on sur place, la centrale électrique en question dotée de la fonction de cogénération, processus qui consiste à produire de la vapeur nécessaire dans ce genre d'activité liée au traitement du papier, marquera une autonomie de fonctionnement et d'indépendance énergétique de l'entreprise Tonic Emballage. Cet investissement est de l'ordre de 15 millions d'euros. La réception de l'équipement est prévue pour le mois de juin, alors que l'entrée en service des turbines est attendue pour octobre prochain, nous précisent les collaborateurs de Abdelghani Djerrar, président-directeur général de Tonic. Cela sous-entend que la mise en route de la centrale coïncidera avec la réception des deux projets en cours de réalisation, sur une surface de 25 hectares que s'emploient à édifier une société chinoise et la société Orascom Construction. Sur la lancée, la partie américaine, en l'occurrence le groupe General Electric, s'est déclarée “très intéressée” par un partenariat avec Tonic Emballage en vue de la création d'une usine ultramoderne pour la production du chlore et de ses dérivés, une matière première accusant un énorme déficit en Algérie, et qui pourrait servir, notamment dans le traitement de l'eau et la production des polymères. Le projet dont l'étude est en voie de finalisation prévoit un niveau de production de 30 tonnes de chlore par jour et sera en mesure de créer quelque 600 postes d'emploi. Initialement, le partenariat devait être lancé avec la firme Ionics avant que cette dernière ne soit finalement rachetée par le groupe General Electric qui a maintenu le même intérêt en direction de la partie algérienne. General Electric Infrastructure Water and Process Technolgy, à la faveur de l'acquisition de Ionics devient aussi bien fournisseur de l'équipement qu'opérateur intervenant dans le secteur de l'eau. C'est dire les références de cette firme qui se porte candidate à l'investissement en Algérie, et ce, en partenariat avec un privé qui aura réussi ainsi à orienter les Américains sur un terrain hors hydrocarbures. Plus important encore, il est utile de mentionner que dans ce partenariat, General Electric se propose “d'apporter le financement au projet”. A. W.