Triste et affligeant spectacle que celui auquel nous avons assisté mardi en début de soirée à l'entrée du stade Ahmed-Zabana, où l'équipe nationale, en préparation à Oran depuis lundi en perspective de son match face au Rwanda, a effectué son troisième galop d'entraînement. Le huis clos décrété par le sélectionneur Ali Fergani n'a, en effet, guère été du goût du public oranais venu en nombre en fin d'après-midi pour voir à l'œuvre et de près “son” équipe nationale, laquelle n'a, rappelle-t-on, pas joué à Oran depuis… treize longues années. Après avoir “compris” que le service d'ordre “n'appliquait que les consignes qui lui ont été données de ne laisser personne entrer, pas même les journalistes”, les nombreux supporters présents sur les lieux ont ainsi exprimé (parfois vulgairement) leur mécontentement “d'être privés de ce droit”, joignant “le geste à la parole” en “bombardant” l'imposant grillage d'entrée de la porte principale, et les policiers en service, avec plusieurs dizaines de pétards, qui n'ont fort heureusement occasionné ni blessé ni dégât matériel. Mais loin de s'avouer vaincus et décidés coûte que coûte à assister à ladite séance, ces supporters n'ont pas trouvé mieux à faire que de défoncer et forcer carrément la porte de l'entrée “S”, donnant accès au virage d'El-Hamri. Une fois dans les gradins (l'heure affichait 20h), ces supporters, dont le nombre variait à vue d'œil entre 200 et 300 ont encouragé très sportivement les Verts, sans prendre à partie aucun joueur comme semblait le craindre Ali Fergani. L'oncle de Benhammou délesté de son portable À l'instar des autres “personnalités” qui se sont vu refuser l'accès au stade Zabana, mardi soir, l'ex-entraîneur national et membre du staff technique des Verts lors de la CAN tunisienne, l'actuel driver de l'ASMO, Boualem Charef, voulant à coup sûr rendre une visite de courtoisie à ses ex-compagnons du club Algérie, a dû lui aussi rebrousser chemin avant de suivre la foule et de prendre place dans le “virage”. idem pour des proches et membres de la famille du troisième gardien de but du Paris-Saint-Germain, l'oranais Mohamed Benhammou, auxquels le même traitement a été réservé. Pis encore, puisque l'un de ces derniers, se déclinant comme l'oncle maternel du keeper international, a été délesté de son téléphone portable par un des jeunes qui l'entouraient alors qu'il tentait de convaincre un des présupposés à la sécurité de le laisser entrer pour assister, de près, à l'entraînement de son neveu. A. K.