D'après le sélectionneur national Ali Fergani, qui a conjointement animé hier matin avec Lakhdar Belloumi et Rachid Cherradi un point de presse, “le programme de préparation de l'équipe nationale a été respecté à 100%”. “Toutes les conditions sont réunies pour que le programme tracé soit totalement respecté. Il nous reste maintenant deux séances d'entraînement qu'on mettra à profit pour travailler les balles arrêtées et les situations standards”, dira-t-il. Seul point noir au tableau, la très probable défection du défenseur central, Antar Yahia, déjà incertain à cause d'une blessure au mollet qu'il a contractée à Bastia lorsqu'il a marqué le but victorieux face au FC Metz. “Il y a seulement 10% de chance pour que Yahia soit dans l'équipe qui affrontera le Rwanda dimanche. Il n'intégrera le groupe que cet après-midi (ndlr, hier). Ce n'est qu'à l'issue de cette séance qu'on sera définitivement fixés. Quoi qu'il en soit, nous avons des solutions de rechange dans l'axe si jamais Yahia ne pourrait pas tenir son rôle”, Soulignera Fergani. À propos de l'adversaire de l'EN, le premier responsable technique de cette dernière affirmera que “c'est une équipe qui doit être prise au sérieux dans la mesure, dit-il, où elle pose le jeu et crée le danger”. “On a une idée des plus précises sur notre adversaire, vu qu'on l'a affronté il n'y a pas très longtemps et qu'on vient de visionner des cassettes vidéo de ses dernières sorties. Elle a, comme toute équipe, des points forts que nous garderons pour nous et des points faibles dont il faudra profiter”, ajoutera-t-il. Tout en tentant, par ailleurs, de justifier le huis clos imposé par “notre méthode de travail qu'il faut respecter”, le conférencier a insisté sur le fait que “l'état d'esprit du groupe est sain. À nous de l'améliorer davantage, d'autant que les joueurs sont conscients de l'importance de leur mission”, devait-il renchérir à ce sujet. Pour ce qui est, enfin, du public oranais, Fergani ne se fait aucun doute. “Je sais que si le stade pouvait contenir 100 000 spectateurs, il serait de toute façon plein. On a besoin de ce public, surtout dans les moments creux de la rencontre. À nous donc d'enflammer ce public. On n'a d'ailleurs pas le choix, il faut gagner cette rencontre qui demeure pour nous un match de coupe, afin de continuer dans la dynamique du succès face au Burkina-Faso, mais, surtout, pour rester dans la course à la qualification et faire plaisir à nos supporters”, conclura-t-il. A. K.