Fermée depuis plus de trente ans, l'usine de la Société nationale des industries de la cellulose (Sonic), occupant 45 hectares, est aujourd'hui à l'abandon total, rongée par la rouille. Dernièrement son sort a fait l'objet de réflexions de la part des plus hautes autorités de la wilaya qui comptent bien en récupérer l'assiette foncière pour un ambitieux projet urbanistique en faveur de la ville de Mostaganem. Un avis d'appel d'offres a été lancé dans l'optique d'aménager l'espace qu'aura laissé la fabrique après le démantèlement de ses installations. L'idée principale du chef de l'exécutif est de créer un nouveau centre-ville plus moderne et attractif, s'étendant sur 200 ha, afin de désengorger les artères de l'agglomération qui étouffent sous la pression d'un parc automobile en constante augmentation. L'usine produisait à l'époque de la cellulose et du chlore et déversait des milliers de mètres cubes de déchets toxiques à la mer dans la zone de la Salamandre. Durement frappée par la crise des années 1980, l'usine a fini par être fermée et son personnel a été congédié. Par ailleurs, nous apprenons à ce sujet que le dossier est attentivement suivi par le Premier ministre et le ministre de l'Industrie et des Mines après la transmission d'un rapport sur le sujet par le wali. Un avis favorable a été émis par le gouvernement pour la réalisation de ce projet finalisé, avec un cahier des charges bien précis, qui s'étend sur une superficie de 200 hectares afin d'offrir à la zone touristique de nouvelles structures hôtelières et autres. C'est le Groupe industriel de la papeterie et la cellulose (Gipec), dont le siège est à Bab Ali à Alger, propriétaire de l'ex-Sonic, qui se chargera de la démolition de l'usine obsolète. Enfin, aucun délai de réalisation de ce gigantesque projet n'a été fourni. M. Salah