Malgré la décision du wali de Tizi Ouzou qui a repris un arrêté interdisant l'exploitation sauvage et illicite des sablières suite aux dégâts causés à l'oued Sebaou, la mafia du sable continue à sévir et à massacrer des fleuves entiers aux dépens des pouvoirs publics. Mieux, les exploitants ont recouru à “l'artillerie” lourde (comme les bulldozers), agressant du coup la nappe phréatique. L'exemple de l'oued Boghni, qui longe le chemin de wilaya 128, est édifiant : les contrebandiers font dans l'extraction du sable tous azimuts. Ainsi, les exploitants ont causé des dégâts énormes et sur plusieurs endroits allant de Boghni à Draâ Ben Khedda.