Le wali, Mostafa Layadi, lors de sa visite du chantier, mardi dernier, n'a pas manqué de réitérer sa mise en garde aux responsables de la société sur le nécessaire respect des délais contractuels. Parmi les projets ayant un caractère stratégique pour le développement de la wilaya, la réalisation d'un second pôle universitaire dans la commune d'Ouzera revêt indubitablement une place de première importance. Et pour cause, l'absence d'acquisition de nouvelles structures depuis plus de 5 années, hormis quelques structures pédagogiques récentes, a induit des situations de surcharge des classes qui ont énormément déteint sur le déroulement et la qualité des enseignements. Les mesures palliatives consistant en l'allongement des horaires de cours et en la surcharge des conditions d'occupation des chambres d'hébergement n'ont pas arrangé les choses, induisant même des baisses de rendement chez les étudiants qui ne trouvent même plus le temps suffisant à consacrer à la révision de leurs cours ou à mener des recherches. Confié à la société turque SKN, le projet de réalisation du nouveau pôle d'une capacité de 6 000 places pédagogiques et de 4 000 lits accuse beaucoup de retard, ce qui suscite le courroux du wali, Mostafa Layadi, qui, lors de sa visite du chantier, mardi dernier, n'a pas manqué de réitérer sa mise en garde aux responsables de la société sur le nécessaire respect des délais contractuels. Le secteur de l'enseignement supérieur étant le plus affecté par les retards de livraison, c'est-à-dire le manque de disponibilités de nouvelles infrastructures a obligé les gestionnaires à recourir à l'affectation d'un lycée à l'université, en dépit des problèmes de surcharge que connaissent certains établissements éducatifs. Ainsi, il a été fait appel à la solidarité intersectorielle pour régler le problème de la rentrée écoulée pour faire face aux importants flux de nouveaux étudiants dont le nombre a atteint près de 6 000 nouveaux inscrits. Au cours de sa visite, la seconde en l'espace de deux mois, le wali a demandé à ses interlocuteurs qu'il soit procédé au renforcement du chantier pour impulser un rythme accéléré aux travaux, instruisant, par la même occasion, les bureaux d'études chargés du suivi, d'assumer pleinement leur mission de suivi. Il faut peut-être rappeler que la firme turque a déjà donné son engagement de livrer une partie du projet à la rentrée passée, chose qui n'a pas été respectée. Ce qui fait dire à certains que le risque de récidive n'est pas à écarter si des mesures fermes ne sont pas prises à son encontre et de mieux comprendre "les pratiques de la sous-traitance" qui freinent la progression des travaux. M. EL BEY