La désignation mardi par le bureau fédéral, de la FAF, de l'ex-arbitre international, Mokhtar Amalou, à la tête d'une commission de désignation des arbitres usqu'à la fin de saison n'est visiblement pas du goût de la majorité des présidents de club. "Un plan d'urgence sera mis en place pour terminer la saison dans de bonnes conditions. A cet effet, le bureau fédéral a choisi Mokhtar Amalou pour diriger l'arbitrage jusqu'en fin de saison. Les meilleurs arbitres seront désignés pour diriger les rencontres restantes. Le bureau fédéral s'engage à défendre et à protéger les arbitres. A cet effet, une rencontre entre le président de la FAF et les arbitres aura lieu prochainement", note entres autres le communiqué de la FAF. En effet, selon une source digne de foi, des présidents de club ont pris attache mardi soir avec le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj pour lui signifier leur désapprobation quant à ce "choix suspect". "Amalou est connu pour sa proximité avec un club dont le président siège au BF. J'ai aussi des statistiques qui prouvent que le PAC a gagné la majorité de ses matches arbitrés il n'y a pas longtemps par Amalou. En plus, il faisait partie de l'ancienne direction de la commission fédérale des arbitres qui a fait des ravages dans l'arbitrage. Je ne vois pas où est le changement promis. Du coup, nous avons demandé à Kerbadj de convoquer une réunion dans les plus brefs délais (avant la reprise du championnat de ligue 1) pour débattre de ce sujet et d'autres aussi, en présence du président de la FAF, Zetchi. Les clubs doivent avoir leur mot à dire dans certains choix stratégiques", confie à Liberté un président de club contestataire qui a préféré, pour des raisons évidentes, garder l'anonymat. Et d'ajouter : "En fait, je ne vois pas pourquoi l'on nomme un président de la commission d'arbitrage en l'occurrence Messaoud Koussa et l'on prend le soin pas du tout innocent de lui imposer, même à titre intérimaire (jusqu'à la fin de saison), un responsable de désignation des arbitres. C'est bizarre. L'on ne peut pas à mon avis, dissocier les deux missions. Je pense qu'il valait mieux laisser Koussa décider en toute souveraineté du choix de ses collaborateurs». Ils réclament une réunion d'urgence avec Zetchi Par ailleurs, acculé par les dernières informations faisant état de la volonté de la nouvelle direction de la FAF de le pousser vers la porte de sortie, notamment après la dernière déclaration du président de l'ESS, Hacen Hamar, affirmant que le poste de président de ligue lui a été proposé et qu'il a refusé, Mahfoud Kerbadj avait songé à jeter l'éponge. Mais, les présidents de club ui ont demandé de ne pas abdiquer afin de constituer une "force d'opposition" à la FAF. La colère des présidents de club est liée également à la décision de Zetchi de geler les droits télé et naming des clubs jusqu'à ce que ces derniers régularisent leur situation vis-à-vis de la Cnas en ces temps de crise financière, ce qui a été considéré comme un abus. Pour rappel, une simple analyse des résultats du scrutin du 20 mars dernier permet de déduire que les membres de l'assemblée générale qui ont voté contre l'unique candidat Zetchi (35 voix contre) sont issus de la "corporation" des présidents de club. Ces derniers ont crié sur tous les toits leur désarroi de voir la route de Dély Ibrahim balisée pour le seul candidat de la FAF, à savoir Zetchi.