"Désormais, cette zone sera dédiée uniquement à l'industrie agroalimentaire, créatrice de richesse et d'emplois", a fait savoir le wali, tout en insistant sur le fait que la wilaya a besoin de gens qui veulent travailler. La future zone industrielle de Dirah (extrême sud de Bouira) sera exclusivement destinée à l'industrie agroalimentaire, a indiqué le wali de Bouira, Mouloud Chérifi, lors de sa visite d'inspection effectuée ce lundi. Pour le premier magistrat de la wilaya, cette zone, une fois achevée et aménagée, sera un "poumon économique" pour Bouira et toute la région. Cette décision a été prise en constatant que les seize projets inscrits au niveau de cette zone, laquelle s'étend sur une superficie de plus de 800 hectares, n'ont pas encore été entamés. Le wali, visiblement déterminé à lutter contre les "aventuriers" de l'investissement, a ordonné que ces projets soient purement et simplement annulés et les assiettes foncières récupérées. "Désormais, cette zone sera dédiée uniquement à l'industrie agroalimentaire, créatrice de richesse et d'emplois", a-t-il fait savoir, tout en insistant sur le fait que la wilaya a besoin de gens qui veulent travailler, soulignant au passage que la majorité des postes d'emploi générés par cette zone seront affectés aux jeunes de la région. Ce message fort de la part du wali aux investisseurs a été agréablement accueilli par les citoyens. Contrairement à son prédécesseur, qui s'est montré "trop tolérant" avec les investisseurs récalcitrants, notamment au niveau de la zone de Sidi Khaled, l'actuel chef de l'exécutif de Bouira ne manque aucune occasion de faire savoir que les autorités publiques sont aux côtés des investisseurs sérieux, et uniquement de ceux-là. S'agissant de l'aménagement de cette zone, les pouvoirs publics, et dans le but de ne pas rééditer la mascarade de la zone de Sidi Khaled, ont décidé de prendre les devants dès le mois de novembre 2016, en lançant un appel d'offres. Depuis, une étude-diagnostic a été lancée et les points les plus importants ont été pris en charge dans un premier temps pour aider les investisseurs dans la mise en place et l'installation de leurs usines, pour un coût total avoisinant les 70 millions de DA. Pour rappel, le dossier relatif à la création de la zone industrielle de Dirah a eu, le 7 avril 2016, l'accord du Conseil national d'investissement (CNI). R. B.