Au premier jour de l'ouverture officielle de la campagne électorale pour les élections législatives du 4 mai prochain, les candidats des différentes listes en lice à la wilaya de Béjaïa ont privilégié la campagne de proximité. Un contact direct avec le citoyen pour le convaincre d'aller voter le jour J. Les quelques candidats rencontrés, essaient de sensibiliser et d'expliquer leurs programmes électoraux respectifs et d'appeler les électeurs à voter massivement le 4 mai prochain. Ainsi, le RCD a choisi l'ancienne ville et la plaine de Béjaïa pour le lancement officiel de sa campagne électorale. La tête de liste du RCD, Atmane Mazouz, accompagné des candidats et des cadres de son parti, ont sillonné les quartiers de la haute ville à la rencontre des citoyens pour expliquer leur programme électoral, que l'on a synthétisé dans un document distribué à la même occasion. Ils ont abordé les citoyens dans le marché et au niveau des cafés. Selon Atmane Mazouz, qui conduit la liste, le RCD sillonnera toutes les communes de la wilaya durant cette période de campagne électorale. Le président du parti, Mohcine Belabbas, animera le 20 avril prochain un meeting populaire au niveau de la maison de la culture Taos-Amrouche de la ville des Hammadites. Il prendra part aussi à la marche prévue la même journée à Bgayet. Le RND a entamé, quant à lui, sa campagne à partir de la ville martyre de Kherrata. En effet, M. Bouchoucha, tête de liste du parti, accompagné par d'autres candidats, a préféré le même procédé pour ce début de campagne. Ils ont, ainsi, choisi le contact direct avec la population locale en expliquant le programme électoral du RND. Le parti d'Ahmed Ouyahia compte beaucoup sur l'électorat de la région pour devancer ses concurrents, notamment le frère ennemi le FLN, mais aussi le FFS et le RCD. La même ville a été choisie par les candidats du MSP dans l'après-midi pour lancer leur campagne de proximité. La matinée, les candidats l'avaient consacrée à la commune de Draâ-El-Gaïd. Les candidats du parti du Front de l'avenir, drivés par le député sortant Khaled Tazaghart, ont fait eux leur sortie publique, la matinée, dans la commune de Tifra. Une ville importante dans la vallée de la Soummam. Et en fin d'après-midi dans le quartier d'Aïn-Zaouache de la ville de Béjaïa. Les candidats vont essayer d'aller à la rencontre des gens et tenter de les convaincre de l'importance du scrutin du 4 mai prochain. Le FFS a opté pour la ville d'El-Kseur. Et c'est Rachid Chabati, député sortant et ancien maire de Béjaïa, deuxième de la liste, qui a animé, en fin d'après-midi, un meeting avec deux autres colistiers. Cette action du FFS marquera le coup d'envoi à sa campagne dans la vallée. Les candidats comptent en profiter pour aller à la rencontre de la population locale. Ce travail de proximité sera mis à contribution par les candidats afin d'amener les gens à assister au meeting. Le PST a convié, pour sa part, la presse pour une conférence au siège de sa permanence électorale pour expliquer son programme électoral et les raisons de sa participation. Les candidats de la liste indépendante de "Citoyens libres" conduite par Hamid Ferhat, l'ancien maire d'Aokas et ancien président de l'APW de Béjaïa, se sont rendus, quant à eux, dans la commune d'Aït Mlikech à la rencontre des citoyens de la localité. Un test pour ces dissidents du FFS dans une localité où tous les pronostics sont permis. La tête de liste du RPR, Mme Ikhlef Zina, députée sortante, a décidé d'entamer sa campagne depuis la commune de Barbacha. Elle a privilégié, quant à elle, la campagne de proximité. Ce sont les seules listes aux élections législatives du 4 mai prochain à investir le terrain le premier jour de campagne électorale par des sorties de proximité afin d'expliquer, chacune de son côté, leurs programmes électoraaux respectifs et d'appeler la population à voter le 4 mai. Pour le FLN, le parti a, selon une source proche, décidé de ne pas mener de campagne électorale en ce premier jour en raison de la disparition "mystérieuse" de l'un de ses candidats, Djouder Saïd en l'occurrence, qui depuis le 30 mars dernier, n'a plus donné signe de vie. L. O.