Meziane Meriane a affirmé hier que son organisation était “consciente de l'intérêt des élèves”. Le coordinateur national du syndicat des enseignants du secondaire (Cnapest), M. Meziane Meriane, a réitéré hier la détermination de son organisation à exécuter sa menace liée à la rétention des notes des examens afin de se faire entendre par les autorités qui, à travers le ministère du Travail, continuent à lui refuser l'agrément. M. Meriane indique que le conseil national du Cnapest représentant 28 wilayas, et qui s'est réuni mardi dernier, enregistre une représentativité de 60,11% qui équivaudrait le taux de suivi de l'action de rétention des notes à mener. Le prochain rendez-vous du conseil national est fixé au 14 avril. Et c'est après cette réunion que l'on saura si le syndicat mettra définitivement le cap sur l'action de rétention des notes qu'il continue à brandir. Au cours de la conférence de presse qu'il a animée au siège de l'association des sourds-muets d'Alger, à défaut de celle du Cnes que ce dernier leur a refusée, cette fois-ci, M. Meriane s'est dit “conscient des intérêts des élèves”, estimant que “seul le dialogue peut débloquer la situation actuelle de l'école”. Réfutant les accusations lancées à l'adresse de son syndicat, le premier responsable du Cnapest affirme que son organisation est un syndicat d'enseignant du secondaire qui revendique ses droits “loin de toute chapelle politique”. Le Cnapest ne participera “à aucun rapport de force politique” et “rejettera toute tentative de récupération”, a-t-il ajouté. L'orateur saisira également cette occasion pour dénoncer, encore une fois, le refus des autorités d'accorder l'agrément à son organisation qui, pourtant, a démontré sa représentativité à travers les lycées du territoire. “Pourquoi ce refus alors que nous avons levé toutes les réserves émises par l'administration ? Qu'on nous dise là où ça ne va pas et on est prêt à corriger”, lancera-t-il. M. Meriane a, par ailleurs, fait part de pressions et d'intimidations exercées contre les syndicalistes de son organisation, citant au passage les cas de trois enseignants de Chlef et d'un autre de Tizi Ouzou. Il a en outre précisé qu'il se rendra le 4 avril prochain en France pour participer au congrès du Syndicat national des enseignants du secondaire de France qui s'étalera du 4 au 8 avril. H. S.