Il semblerait que la crise financière qui secoue l'USMH est sur le point d'être résolue. Des sources proches du club harrachi révèlent à Liberté qu'une somme d'argent frais conséquente renflouera les caisses du club dans les tout prochains jours et permettra au président Mohamed Laïb de régulariser une grande partie de ses joueurs et des différents membres des staffs technique, médical et administratif. Près de 3,5 milliards seront dans les caisses dès la semaine prochaine ; ils représentent 2,5 milliards de subvention des pouvoirs publics et un milliard provenant de l'Agence nationale de publicité (Anep) avec laquelle le club vient de parapher un nouveau contrat de sponsoring qui s'étalera jusqu'à la fin de cette saison. Ceci en attendant l'argent de l'opérateur de téléphonie mobile, Ooredoo, qui réglera définitivement les problèmes des salaires de joueurs. Le boss harrachi, Laïb se dit satisfait de cette aide des autorités publiques et des sponsors privés qui vont lui éviter la crise et lui permettre de finir la saison en toute sérénité, notamment après la grève déclenchée la semaine passée par les joueurs qui ont refusé de s'entraîner tant qu'ils n'auront pas de garanties pour toucher leurs mensualités dont le retard a atteint près de cinq mois pour une grande partie de l'équipe. Toutefois, le virement de cette somme risque de buter sur un problème de domiciliation bancaire, puisque les comptes du club sont bloqués par le procureur du tribunal d'El-Harrach qui avait ordonné la fermeture du compte bancaire de la société sportive USMH pour non-exécution d'une décision émanant du Tribunal arbitral algérien du sport (TAS) concernant le joueur Roni Coumbassa qui doit 5 millions de dinars au club, puisque le TAS et la CRL lui ont donné gain de cause. Devant l'impossibilité de payer cette modique somme, les instances judiciaires ont décidé de bloquer le compte jusqu'à apurement de cette situation. À cet effet, Laïb a introduit un recours auprès de la justice en faisant valoir le virement par chèque effectué au joueur Coumbassa, en attendant l'accord préalable des services judiciaires pour la levée de cette sanction (blocage du compte bancaire), l'argent peut revenir au destinataire si les comptes sont toujours bloqués, une situation ubuesque dans laquelle sont confrontés nos clubs dont le système du professionnalisme a été décrété depuis 2010. Cette situation délétère démontre le niveau de gestion de nos clubs qui n'arrivent même pas à s'assurer un autofinancement, ni prendre les précautions nécessaires pour éviter cette situation inique. R. A.