"Nous souffrons de ce problème depuis plus de 50 ans. L'eau n'arrive que rarement dans les robinets, soit deux à trois heures par jour, alors que notre localité se situe à quelques kilomètres du barrage de Koudiet Acerdoune. Il n'y a que notre commune qui endure le calvaire en alimentation en eau potable", déclare un des habitants d'El-Ch'nayen. Les localités d'El-Mahdjer, Ouled Djelada, Hdjita, El-Maasra et El-Ch'nayen, pour ne citer que celles-ci, relevant de la commune de Djebahia (25 km à l'ouest de Bouira), souffrent d'un manque flagrant d'eau potable. Cette situation, qualifiée de déplorable par les citoyens, dure depuis plusieurs années et ne cesse de provoquer le courroux des villageois qui ne savent plus à quel saint se vouer pour régler ce problème récurrent. "Nous souffrons de ce problème depuis plus de 50 ans, l'eau n'arrive que rarement dans les robinets, soit deux à trois heures par jour, alors que notre localité se situe à quelques kilomètres du barrage de Koudiet Acerdoune, qui alimente la majorité des communes à l'ouest de Bouira. Il n'y a que notre commune qui endure le calvaire en alimentation en eau potable", déclare un des habitants d'El-Ch'nayen. D'autres citoyens ont indiqué que des lettres de doléances ont été adressées aux services de l'Algérienne des eaux (ADE) de Kadiria et de Bouira, pour mettre fin à ce problème mais sans résultat. Les villageois interrogés se sont dits "las des fausses promesses faites par les autorités locales, à leur tête le P/APC de Djebahia, ainsi que le chef de la daïra de Kadiria". "Depuis l'indépendance, notre localité, qui est située à 15 km du barrage de Koudiet Acerdoune, n'a pas bénéficié du moindre projet de raccordement au réseau d'AEP. C'est inacceptable !", fulminent-ils. Malgré le fait qu'il y ait un réservoir, les citoyens ne bénéficient que rarement de ce précieux liquide. Actuellement, les citoyens sont contraints d'acheter des citernes et des fardeaux d'eau minérale, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde. Les habitants de ces localités ont sollicité le premier responsable de la wilaya pour mettre fin à leur calvaire, mais ne voient pas le bout du tunnel. R. B.