Le nombre de détenus palestiniens en grève de la faim est passé de 1 580 à 1 800, selon le chef de la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, Issa Qaraqe, repris par l'agence de presse palestinienne Wafa. "1 800 prisonniers palestiniens poursuivent leur grève ouverte de la faim pour le dixième jour consécutif", a-t-il affirmé hier, soulignant que cette "grève est entrée dans la phase de danger" en raison de la détérioration des conditions de santé pour un certain nombre d'entre les prisonniers grévistes. M. Qaraqe a indiqué que des prisonniers ont été transférés aux cliniques et aux hôpitaux, de plus, l'administration pénitentiaire israélienne pratique des mesures sévères et arbitraires comme la confiscation du sel, la fouille des cellules d'une façon provocante et d'autres. Tel-Aviv a mis plusieurs prisonniers en isolement, dont l'initiateur de la grève et leader Marwane al-Barghouti, dont l'état de santé s'est "dangereusement détérioré", selon ses avocats et sa famille, toujours interdits de visiter les prisonniers grévistes. Par ailleurs, les activités de solidarité avec les prisonniers se poursuivent dans différentes provinces palestiniennes tandis que l'administration pénitentiaire israélienne poursuit ses mesures arbitraires contre eux. Le Comité national de soutien aux prisonniers grévistes dans les prisons israéliennes a invité les palestiniens à boycotter complètement les produits israéliens à la suite de l'escalade des procédures répressives contre les grévistes. À noter que les forces israéliennes de répression ont perquisitionné les cellules dans la prison Nafha où se trouvent les prisonniers grévistes. De son côté, le Comité médiatique pour la grève de la liberté et la dignité a clarifié que ces forces de répression ont utilisé le gaz comme une réaction sur les autres prisonniers qui se solidarisent avec les prisonniers grévistes dans différentes prisons israéliennes. R. I./Agences