Les transporteurs, fourgons ou taxis, se rendant vers les trois villes qui composent la daïra de Lakhdaria (ouest de Bouira), à savoir les communes de Mâala, Guerrouma et Zbarbar, se plaignent de l'absence d'arrêts de bus ou d'une quelconque station pouvant accueillir leurs véhicules et les voyageurs. Ces transporteurs stationnent carrément sur la voie publique, dans trois points différents, selon leur destination. L'arrêt informel de ceux qui se dirigent vers la ville de Lakhdaria est situé au beau milieu de nulle part. Aucun espace particulier n'est réservé à ces transporteurs, hormis un élargissement de la voie qui s'avère insuffisant dès que les fourgons s'agglutinent pour faire la chaîne. Pis encore, les voyageurs n'ont aucun abribus qui puisse leur épargner la chaleur de l'été et les pluies d'hiver, hormis une petite bicoque de 10 m2. Les usagers qui y transitent quotidiennement souffrent le martyre, notamment durant la saison estivale. À l'arrêt des fourgons de Guerrouma, comme nous l'avons remarqué, il n'existe aucun abribus ou tout au moins un préau à même de protéger les voyageurs des aléas climatiques ou même de la poussière générée par les camions de gros tonnage. Certains voyageurs cherchent à trouver refuge à l'ombre des arbres qui longent le chemin vers la commune de Zbarbar. En vain parfois. Conséquence de cette situation, les transporteurs privés boudent ces communes. Ainsi, les bus à destination de Mâala, Lakhdaria, Kadiria sont pour ainsi dire absents. À titre d'exemple, pour rejoindre la commune voisine de Guerrouma, il faut s'armer de beaucoup de patience, car entre deux bus il ne s'écoule pas moins d'une heure. Les autorités locales devraient sérieusement se pencher sur la question, afin de mettre un terme au calvaire des usagers. R. B.