L'Entente de Sétif a laissé filer hier une occasion en or de consolider sa position à la tête du classement du championnat de Ligue 1 en se contentant de partager les points de la rencontre face à l'USMH qui a eu pour cadre le stade du 8-Mai-1945 de Sétif. L'Entente joue avec le feu pour la course au titre sachant que ses poursuivants immédiats tel le MCA tenteront d'en profiter. La partie s'étant soldée par un nul vierge de zéro à zéro. Sans passer par le rituel round d'observation, les Sétifiens mettent d'emblée la pression sur la défense harrachie. À la 12e minute, Djabou récupère un ballon avant d'exécuter une frappe que le portier Zeghba dévie sur le montant gauche de ses bois. Dans la foulée, le coach Madoui est contraint de procéder à un premier changement en remplaçant Nadji, blessé, par Amokrane. Il faut attendre la fin du premier half pour assister, néanmoins, à quelques bonnes situations de scorer. Amokrane s'engouffre dans les 18 mètres avant d'être déséquilibré par un défenseur adverse mais l'arbitre Benbrahem ne bronche pas en ordonnant de poursuivre le jeu. Puis, c'est Bakir qui envoie une frappe sur un coup franc direct mais il trouve le portier Zeghba à la réception du ballon (42'). À la reprise, alors qu'on attendait peut-être que les banlieusards changent de stratégie en quittant leur camp pour aller oser devant, c'est plutôt le statu quo qui s'est produit avec une équipe sétifienne largement dominatrice et qui s'est installée d'emblée dans le camp d'Essefra. Un coup franc direct d'Aït Ouameur est difficilement dégagé au moment où tout le monde croyait à l'ouverture du score (57'). À l'heure de jeu, une bonne action collective finit sur la tête de Bougueroua qui venait à peine de faire son entrée. Toutefois, l'arbitre assistant refuse le but pour une position de hors-jeu que lui seul a vue. S'ensuivent des palabres entre les joueurs sétifiens et l'arbitre. C'était la dernière action dangereuse de la rencontre avant que l'arbitre Benbrahem ne siffle la fin du match sur ce score nul vierge devant une grosse contestation des joueurs et des supporters locaux. Farès Rouibah