L'entraîneur national, Lucas Alcaraz, n'a pas mis une croix sur le Mondial-2018. Il croit dur comme fer à une éventuelle qualification, à condition, bien sûr, d'enchaîner les performances. "Il faut reconnaître que nous ne sommes pas favoris, mais nous devons tout faire pour obtenir le maximum de points et de victoires", annonce l'ancien entraîneur de Grenade au micro de Fifa.com. Mais selon le technicien andalou, cela doit se traduire par un succès face à la Zambie. "Nous allons préparer minutieusement les deux matches contre la Zambie. Les joueurs et le staff sont conscients de leurs responsabilités, de la tâche qui les attend et de l'importance de ces deux matches. Je suis convaincu que si nous battons la Zambie, nous pourrons nous qualifier", fait-il savoir. Et d'ajouter : "Si nous arrivons au dernier match avec un mental d'acier et une confiance retrouvée grâce à une série de victoires, nous affronterons nos adversaires avec davantage de confiance", estime-t-il. Alcaraz révèle qu'il est en train de rassembler le maximum d'informations sur le football algérien. "J'ai le plaisir d'entraîner une grande équipe dans une fédération. Actuellement, je rassemble le plus d'informations possible sur le football algérien, que ce soit au sujet du championnat national et de ses joueurs, ou de ceux qui évoluent en Europe, pour savoir où nous devons progresser et la manière de jouer que nous allons adopter", indique le technicien andalou qui, du reste, accorde une importance particulière au prochain rendez-vous face au Togo. "Je me suis préparé à rencontrer le Togo en réunissant des informations sur les matches précédents, mais aussi sur nos joueurs", précise-t-il, tout en se montrant très satisfait d'avoir des éléments comme Riyad Mahrez, Yacine Brahimi et autres Sofiane Feghouli et Bentaleb. "Mais il faut mettre ces talents individuels au service du collectif et tout sera plus facile sur le terrain", prévient Alcaraz. Celui-ci espère faire oublier la dernière participation des Verts à la CAN-2017. "Nos joueurs veulent faire oublier leurs résultats négatifs de la Coupe d'Afrique et cela nous facilitera la tâche." Pour ce qui est de son manque d'expérience et sa méconnaissance du football continental, Alcaraz réplique : "J'ai entraîné de nombreux joueurs africains et plusieurs joueurs algériens. Et en ce qui concerne le climat, il est aussi chaud en Andalousie et similaire à celui de l'Afrique", conclut l'ex-entraîneur de Grenade.