Les actionnaires de la SSPA/MOB se sont réunis une nouvelle fois avant-hier dans la soirée à l'effet d'entériner les deux décisions prises une semaine plus tôt concernant la direction et le nouveau mode de gestion du club, en présence d'un huissier de justice. Cela s'est fait au moment où certains membres de l'assemblée du club amateur sont montés au créneau pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme une entorse à la réglementation pour ce qui est de l'installation de Mustapha Rezki à la tête du conseil de gestion de la SSPA/MOB, lui qui est en même temps le président du club amateur. Ils estiment que cela représente un cumul de fonctions. "Nous n'avions enfreint aucune loi. Avant que nous procédions à l'installation de ce conseil, nous avons pris le soin de consulter le notaire sur la faisabilité de la chose. Ce dernier nous a affirmé qu'il n'y avait aucune entorse à la réglementation du point de vue juridique et réglementaire", dira Farid Chouchaa, vice-président du club amateur et représentant de ce dernier auprès de la SSPA. Pour mieux comprendre les choses, il est nécessaire de donner certaines explications sur le fonctionnement du nouvel organigramme mis en place par les dirigeants. Il y a le conseil d'administration que va présider Amar Boudiab, composé de six membres, dont deux co-signataires qui sont Adrar Akli et Mohand Sadji. Ce sont ces trois personnes qui sont responsables de toutes les activités financières au sein de la SSPA. Ce conseil est responsable devant l'assemblée des actionnaires qui sont au nombre de 16. De son côté, le conseil de gestion présidé par Mustapha Rezki, aura comme mission de gérer les affaires courantes du club, en se référant à chaque fois au conseil d'administration pour ce qui est du volet financier. Il exercera donc sous la tutelle de ce dernier. "Nous sommes prêts à nous référer à l'assemblée du club amateur" Cela dit, les membres du conseil de gestion ne trouvent aucun inconvénient à consulter les membres de l'assemblée du club amateur pour l'approbation de leur "nouvelle mission". Ils comptent en effet provoquer une assemblée générale extraordinaire à cet effet. "Si nous avions accepté de nous occuper de la mission qui nous a été confiée sans consulter les membres de l'assemblée du club amateur qui m'avaient élu, c'est-à-dire gérer la SSPA, c'est pour répondre à l'urgence d'une situation. Et je ne pensais pas en agissant ainsi que ces membres, qui sont au même titre que moi inquiets et soucieux de leur club, vont s'opposer à cette démarche. Il n'y a donc aucun problème et j'ai beaucoup de respect pour les membres de l'assemblée. Je leur donne donc rendez-vous pour bientôt", dira Mustapha Rezki, qui s'apprête à se mettre au travail avec pour commencer plusieurs dossiers brûlants relatifs aux joueurs qui avaient saisi la CRL.