Rien ne va plus au sein de l'USM Annaba qui semble confrontée, plus que jamais, à d'innombrables problèmes, notamment financiers. Ainsi, après la grève déclenchée par les joueurs depuis lundi dernier pour exiger les 30 % non encore réglés de la première tranche de la prime de signature, c'est au tour de l'entraîneur Rafik Rouas de jeter l'éponge. Pour ce qui est de la grève des joueurs, la retenue des impôts sur le revenu global (IRG) des 30 %, décidée par les responsables du club, est la goutte qui a fait déborder le vase. Les joueurs, qui rejettent carrément cette histoire d'IRG, se sont réunis mardi dernier et ont adopté une plate-forme de revendications parmi lesquelles la régularisation de la situation financière, et exigent à ce qu'ils règlent eux-mêmes l'IRG avec les services des impôts après obtention de la totalité des sommes qui leur sont dues. De son côté, le boss des Tuniques rouges, M. Abdenour Meribout, précise en ce qui concerne les 30 % de la prime de signature, que les joueurs doivent patienter jusqu'à la fin de ce mois de janvier, car le club est en butte à des difficultés financières. Pour l'histoire de l'IRG, le même responsable, qui estime que la grève des joueurs “est illégale”, affirme que la retenu de l' IRG est une obligation que doit prélever l'employeur et verser aux impôts. A ce jour, la tension persiste encore entre les deux parties qui campent sur leurs positions respectives. Mieux encore, cette situation explosive a poussé l'entraîneur Rafik Rouas à reconnaître ne pas être en mesure de continuer à travailler dans une telle tension et à démissionner de son poste en affirmant que sa décision “est irrévocable”. Ainsi, au moment où la majorité des formations de la division 1 a d'ores et déjà bouclé les stages de préparation à l'occasion de la trêve hivernale, l'UMS Annaba, qui a pourtant réalisé un bon parcours lors de la phase aller, semble patauger dans des problèmes inextricables. B. B.