Le ministère des Ressources en eau vient de consentir la construction d'une station de pompage pour l'alimentation de quatre des onze communes du nord de Mila non encore alimentées en eau à partir du barrage de Beni Haroun. En effet, le problème des onze communes du nord de la wilaya de Mila qui ne sont pas alimentées en eau depuis le lac de Beni Haroun connaît un début de solution. Situées sur les massifs montagneux du nord de la wilaya, donc surélevées par rapport à la station d'alimentation d'Aïn Tinn qui approvisionnent le nord de la wilaya en eau, ces localités allaient être, selon une première étude, alimentées depuis le barrage de Tabalote dans la wilaya de Jijel. Or, aux dernières nouvelles, le ministère des Ressources en eau a rejeté cette solution en consentant la construction d'une station de pompage pour l'alimentation des quatre communes situées sur les berges du barrage de Beni Haroun, à savoir Chigara, Grarem-Gouga, Baïnan et Hamala. Le wali a indiqué, lors du dernier conseil de wilaya, que ces quatre municipalités seraient alimentées à partir de Beni Haroun, à la faveur de la construction d'une station de pompage et que "la wilaya de Mila ne recourra aux eaux du barrage de Tabalote, dans la wilaya de Jijel, que pour l'addiction des sept communes du nord-ouest, dont l'alimentation à partir de Beni Haroun se révèle difficile." Rappelons que le projet d'alimentation en eau de ces localités montagneuses traîne depuis la mise en service du couloir n°1 d'Aïn Tinn qui approvisionne le nord de la wilaya en eau, soit depuis l'année 2008. KAMEL B.