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Le recours de l'Algérie à l'endettement extérieur est inévitable
rapport de La Bad
Publié dans Liberté le 04 - 06 - 2017

La chute des cours du pétrole depuis juin 2014 a eu un impact notable sur les finances publiques algériennes relève le rapport annuel "Perspectives économiques en Afrique", résultat d'un travail de collaboration entre la Banque africaine de développement (BAfD), le Centre de développement de l'OCDE et le Programme des Nations unies pour le développement. Après un pic de 15% du PIB en 2015, le déficit budgétaire s'est établi à 13% en 2016. "Cette évolution résulte d'une contraction des dépenses légèrement plus importante entre 2015 (46% du PIB) et 2016 (42%) que la baisse des recettes, de 31% du PIB à 29% entre ces deux années", explique le rapport qui constate, par ailleurs, la contraction de 65% de l'épargne publique que représente le Fonds de régulation des recettes, pour s'établir à 7,2 milliards de dollars fin 2016. "Ces amortisseurs de chocs extérieurs mis en place dans les années 2000 ne représentent plus que 4,5% du PIB en 2016, contre environ 26% en 2014, avant la baisse drastique des cours du pétrole. Le FRR va arriver, selon les prévisions, à un quasi tarissement, à 0,5% du PIB dès 2017", souligne le document. "Face à cette situation, l'Algérie devra faire appel à des financements aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur", estiment les rédacteurs du rapport. L'encours de la dette intérieure a connu une hausse de 137% entre 2015 et 2016, reflétant l'option prise par le gouvernement de solliciter le marché intérieur pour ses besoins de financement, notamment dans le cadre de l'emprunt national de croissance économique. Cependant, précise le rapport, "si en termes de variation l'on observe plus qu'un doublement, l'encours reste, toutefois, à un niveau soutenable de 19% du PIB fin 2016, contre 8,3% fin 2015". La dette intérieure comprend deux principales composantes. La première, la dette d'assainissement, constitue 55% de l'encours en 2016. Elle est émise au profit des banques publiques dans le cadre de l'assainissement des créances non performantes inscrites dans leur portefeuille. La seconde, la dette courante (45% du stock total), porte surtout sur les émissions sur le marché des valeurs de l'Etat et couvre plusieurs maturités allant de trois mois à 15 ans. Avec l'introduction dans loi de finances 2016 de la possibilité de recourir aux financements extérieurs, les autorités algériennes ont sollicité de la BAfD pour un appui budgétaire. Cette opération d'un montant de 900 millions d'euros est destinée à soutenir un ensemble de réformes envisagées dans le cadre de la trajectoire budgétaire 2016-2019, faisant de la BAfD la première institution multilatérale sollicitée par l'Algérie, après plus d'une décennie comme pays non emprunteur. Ainsi, à fin 2016, l'encours de la dette extérieure s'est établi à 1,52 milliard dollars, équivalant à environ 1% de son PIB. D'un niveau soutenable, cet encours est composé aux trois quarts de dettes courantes (Etat emprunteur) et au quart de dette publique externe garantie. "Pour 2017, l'encours de la dette extérieure est projeté à 0,8% du PIB, tandis que celui de la dette intérieure baisserait à 16% du PIB", prévoit le rapport.
M. R.

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