Finalement, la délégation algérienne qui prendra part au championnat d'Afrique de boxe (17 -25 juin) est partie au Congo-Brazzaville sans l'entraîneur principal M. Bedjaoui. En effet, M. Bedjaoui, l'entraîneur de l'équipe nationale de boxe, a reçu en fin de semaine une correspondance de la part de la Fédération internationale de boxe amateur (AIBA) l'informant qu'il est suspendu provisoirement de toutes activités qui s'inscrit dans le cadre des activités de l'AIBA. À vrai dire, l'AIBA reproche à l'entraîneur national ses déclarations à des télévisions privées à Bakou jugées contraires aux codes disciplinaires de la haute instance de la boxe mondiale. "M. Bedjaoui, nous vous informons que le bureau exécutif de l'AIBA a décidé de vous suspendre provisoirement selon les dispositions de l'article 13.3.3 du code disciplinaire et déposé une plainte contre vous devant la commission de discipline", a indiqué l'AIBA dans une lettre envoyée jeudi au coach national. "Cette décision a été prise à la suite de certaines de vos déclarations aux médias lors des Jeux de la Solidarité islamique Bakou-2017 que l'AIBA considère en violation de son code disciplinaire et décide donc d'ouvrir une procédure disciplinaire", a encore précisé l'instance mondiale dans sa correspondance envoyée à M. Bedjaoui, alors qu'une copie a été envoyée au président déchu Mohamed Madjid Nehassia, qui n'est plus en poste après que les deux tiers de l'assemblée générale lui ont retiré leur confiance. L'AIBA informe M. Bedjaoui qu'il sera suspendu de toutes compétitions en attendant l'annonce d'une décision finale. "Considéré provisoirement suspendu, vous n'êtes pas autorisé à coacher lors de toutes les compétitions et activités organisées sous l'égide de l'AIBA en attendant l'annonce d'une décision finale", a indiqué l'instance mondiale dans sa correspondance envoyée jeudi à M. Bedjaoui, signée par le directeur exécutif de l'AIBA, William Louis-Marie. S. M.