La commission chargée du suivi et de l'évaluation du dispositif de la régularisation foncière a fini par approuver et délivrer des milliers d'actes de propriété. La campagne de régularisation foncière lancée par l'Agence foncière d'Oran se poursuit et devra toucher l'ensemble des quartiers et lotissements des communes de la wilaya. Sous les auspices de la commission de wilaya, installée au début de l'année 2014, l'Agence foncière a annoncé un fort taux de régularisation, en termes d'actes remis. Dans ce registre, les chiffres de l'Agence de gestion et de régularisation du foncier urbain de la wilaya d'Oran sont "positifs", avec un taux de règlement dépassant les 70%. La commission chargée du suivi et de l'évaluation du dispositif de régularisation foncière a fini par approuver et délivrer des milliers d'actes de propriété. L'agglomération de Sidi El-Bachir, qualifiée pour être la localité la plus dense, du moins en termes de consistance mais aussi par rapport à l'impact social, fait état de 810 actes, ayant tous fait l'objet de procédure de mainlevée sur 2700 demandes déposées. En raison notamment de la situation compliquée subséquente aux transactions immobilières informelles, l'Agence foncière a régularisé au profit des occupants effectifs, à travers Bir El-Djir, 50% de régularisation sur les 360 dossiers réceptionnés. Par conséquent, l'agence a renfloué ses caisses de pas moins de 200 millions de dinars à la faveur de la campagne menée durant le mois de Ramadhan et qui concerne bon nombre d'assiettes foncières. Il s'agit de la régularisation de plusieurs lotissements à travers la remise des ordres de versement aux concernés, à savoir 250 assiettes foncières à Sidi Benyebka, 600 à Es-Sénia (Kara 1) et Aïn El-Beïda, ainsi que 1000 autres unités à Arzew. Un foncier total de 14 ha, dont la moitié a déjà été transférée de la commune vers l'Agence foncière. Nos sources indiquent que des dispositions ont été prises pour régulariser le maximum de citoyens au cours de cette année. Nos interlocuteurs indiquent que les lenteurs dans le traitement des dossiers sont liées aux multiples problèmes rencontrés par les experts, notamment en ce qui concerne les coopératives et les acquéreurs de 2e, 3e, 4e, voire 5e main. Hadj Hamdouche