Le président du Mouloudia d'Oran avait rendez-vous hier après-midi avec le milieu de terrain Amine El-Amali en vue d'entamer concrètement les négociations en perspective d'un engagement qui semble imminent. Cela fait déjà plusieurs intersaisons que le nom du joueur oranais est cité pour renforcer l'effectif mouloudéen. Mais jamais cet intérêt commun n'a pu être concrétisé. N'ayant jamais vraiment brillé cette saison sous le maillot de l'USM Bel-Abbès, tout comme il n'avait jamais répondu aux grandes attentes de la JS Saoura la saison d'avant, El-Amali compte, ainsi, se relancer au Mouloudia d'Oran. Annoncé proche de l'US Biskra, l'enfant du faubourg d'Aïn Beïda, à l'ouest d'Oran, devait aller à la rencontre de Baba en fin de journée afin d'évoquer, sans fioritures, le côté financier et prendre acte de la proposition que comptait lui faire le président mouloudéen Toujours dans le même registre recrutement, contrairement à l'attaquant Mohamed Tiaïba, venu libre de toute entrave contractuelle du club de deuxième division qatarie El-Merkhiya, l'engagement de l'arrière-latéral gauche Zinedine Mekkaoui semblait poser déjà problème puisque cet élément est, d'après le portail électronique de la Ligue de football professionnel, encore sous contrat avec son dernier club employeur, le Rapid de Relizane, jusqu'à fin août 2018. "Non, il a récupéré sa lettre de libération qu'il nous a d'ailleurs remis en marge des négociations avec lui", rassure, à cet effet, un membre de la direction oranaise, qui précise que "Mekkaoui s'était désisté de deux mensualités auprès de l'administration du RCR pour obtenir son bon de sortie". Idem pour la cible Belkacem Remmache que le nouveau patron technique d'El-Hamri, le Tunisien Moez Bouakkaz, souhaite ardemment avoir sous sa coupe. Le natif d'El-Khroub est, ainsi, engagé avec le RCR jusqu'à la fin de la saison 2017-2018. Dans la rubrique nécrologique, l'entourage proche du Mouloudia d'Oran a été tristement endeuillé, hier, par le décès du prénommé Zoheir, fervent supporter du club et manager de plusieurs éléments qui ont transité par El-Hamri et l'Espérance de Mostaganem, comme Abdeslam Moussi. Figure connue du quartier populaire Ibn-Sina (ex-Victor-Hugo), le défunt a rendu l'âme suite à une crise cardiaque. Il avait 45 ans. Rachid BELARBI